Le président national du Nouveau Mouvement Populaire (NMP), Banda Kani dans un entretien avec nos confrères de la radio ABK à Douala le 10 aout 2021, a soutenu que l’idéologie politique du leader du Parti camerounais pour la Réconciliation nationale (PCRN) ne s’écarte pas de « l’impérialisme » occidental.
Analysant la trajectoire politique du PCRN que dirige l’honorable Cabral Libii, Banda Kandi arrive à la conclusion selon laquelle, le NMP sa formation politique et le PCRN que dirige le promoteur du mouvement 11 millions de citoyens « n’ont pas les mêmes idéologies ou objectifs ». Car, explique-t-il « je suis panafricaniste, et Cabral Libii est sur les traces de l’impérialisme. Je ne m’intéresse pas à ce parti parce que nous n’avons pas la même trajectoire ».
Banda Kani regrette dans le même ordre d’idée, la présence silencieuse des partis politiques de l’opposition à l’Assemblée nationale. « Pourquoi les partis politiques qui ont les élus ne font pas bouger les lignes au Cameroun ? (…) Tous ces partis veulent être aujourd’hui des panafricanistes », se plaint-il avant de faire remarquer que « le Nouveau Mouvement Populaire est le seul parti dont les congrès ne sont pas des foires. C’est le seul parti politique qui a impacté l’Afrique en 10 ans ».
Notons que ce n’est pas la première fois que Banda Kani s’attaque à Cabral Libii. Le 2 juin 2021, réagissant au rapport d’étape de la chambre des comptes sur la gestion des fonds Covid-19, Banda Kani, affirmait que les rumeurs citant des députés Cabral Libii et Nourane Foster comme prestataires des marchés Covid-19 au ministère de la Santé traduisent tout simplement leur positionnement politique qui tranche avec les attentes des populations.
« Cette actualité confirme et conforte notre approche systémique de la corruption. Sinon, comment expliquer que des jeunes politiciens comme ceux que vous venez de citer, censés être porteurs d’un autre imaginaire de la politique en cohérence avec la conception générationnelle de la politique qu’ils aiment tant mettre en avant, soient si facilement happés par la spirale de la corruption ? Il est vrai que pour ces deux députés pris individuellement, leur parcours et leur positionnement politique respectif, suggèrent un haut niveau de corruptibilité, qui ne pouvait que faire corps avec le système. Mais croyez-moi, ce sont des pratiques généralisées au niveau du Parlement camerounais », avait affirmé Banda Kani, dans une interview publiée dans les colonnes du journal Le Messager édition du 2 juin 2021.