Une demande de manifestion publique adressée par le Chargé des questions électorales du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) pour le département du Ndé a vu ce 07 mars le rejet du sous-préfet de Bangangté, qui évoque des instructions de » la très haute hiérarchie « , pourtant près d’une semaine après un » meeting d’envergure » organisé par le parti au pouvoir dans la même localité.
« J’ai l’honneur de vous informer qu’à la suite des manifestations du 26 janvier lesquelles ont occasionné des troubles graves à l’ordre public où certaines instances sont encore pendantes devant les juridictions, la très haute hiérarchie face à cette situation trouble empreinte de suspicions, a interdit jusqu’à nouvel ordre toute autorisation de manifestation publique venant des partis politiques, sauf dérogation spéciale. », répond l’autorité administrative à la requête du membre du MRC.
Il l’invite par ailleurs de sursoir cet évènement, faute de répondre de ses actes devant les tribunaux compétents.
Pourtant, les 26 et 27 février derniers, une manifestation avait été organisée dans le même arrondissement de Bangangté par le Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (RDPC) en remerciement au chef de l’Etat pour la nomination de l’ancienne maire de la localité, Célestine Ketcha Courtès au poste de ministre du développement urbain et de l’Habitat.
A l’occasion de cet « évènement » du RDPC, les autorités avaient été appelés à la mobilisation et des élèves sortis des classes du Primaire et du Secondaire, pour applaudir Madame la ministre sur le passage.