Le président des Etats-Unis çité de façon exemplaire dans le monde était une toute autre personne dans sa jeunesse .
Barack Obama avait déjà reconnu avoir consommé de la marijuana, mais une nouvelle biographie vient apporter des détails croustillants, dévoilant notamment que le président américain faisait partie d’un club de fumeurs de joints.
Lorsqu’il était au secondaire, Barack Obama était membre du Choom Gang, qui imposait des règles de consommation très strictes, dont certaines qu’il aurait lui-même initiées.
Par exemple, ceux qui n’étaient pas capables de garder la fumée dans les poumons recevaient une pénalité. Ils n’étaient pas autorisés à tirer sur le joint suivant. C’est ce que l’on apprend en lisant les extraits de «Barack Obama : The Story», de David Maraniss, mis en ligne sur plusieurs sites internet.
Le président des États-Unis avait aussi instauré ce qui était appelé la règle de «l’interception». «Quand un joint tournait parmi les membres du club, il arrivait qu’il allonge le bras en criant “intercepté!”, puis il prenait une bouffée supplémentaire», écrit l’auteur.
Dans ses propres mémoires, «Dreams of My Father», Barack Obama avait raconté qu’il avait l’habitude de fumer de l’herbe avec ses amis dans un «Westfalia» à Honolulu, à Hawaï, dans les années 1970.
Un ancien membre du Choom Gang qui s’est confié à David Maraniss a expliqué que le véhicule avait été surnommé le «Choomwagon» et a indiqué que tous les adeptes étaient devenus des «avocats, des écrivains et des hommes d’affaires».
À la fin du chapitre consacré à la passion de Barack Obama pour la marijuana, l’auteur reprend le petit mot écrit par le président sur le livre d’or de son école à la fin de son secondaire. On peut lire «Merci Tut (sa grand-mère), Gramps, Choom Gang, and Ray for all the good times ». « Ray était le plus vieux des gars du Choom Gang, c’est lui qui leur vendait la marijuana, précise David Maraniss. Il a remercié un dealer hippie, mais pas sa propre mère».
Même si ces nouvelles informations ont fait jaser en fin de semaine sur les réseaux sociaux, il est peu probable qu’elles posent des problèmes à la carrière politique d’Obama, candidat à sa propre succession à la présidence des États-Unis. Ce dernier avait en effet déjà confessé avoir essayé la cocaïne et admis qu’il buvait de l’alcool avec des médicaments durant une période difficile de son adolescence.
David Maraniss est aussi l’auteur d’une biographie de Bill Clinton. La sortie en librairie de «Barack Obama : The Story » est prévue à la mi-juin.
Avec fr.canoe