La grève prévue par les hommes en robe noire a été maintenue entre le 16 et le 20 septembre 2019. Invité à la Radio Balafon ce matin, Cabral Libii, dans sa posture d’homme politique et juriste, suggère des solutions pour pallier la situation.
Au cours de son entretien à la radio Balafon émettant dans la capitale économique camerounaise (Douala), ce mercredi 18 septembre 2019, Cabral Libii, examine tour à tour les maux qui minent le secteur de la Justice au Cameroun.
Le juriste pose les prémices sur les modalités d’intégration dans le corps de l’avocature qui doivent être revues ; « il y a un concours d’entrée et un concours à la sortie ». Toute chose que le président du PCRN décrie car il est inadmissible d’après lui, qu’une personne passe plus de dix ans dans un cabinet d’études d’avocat sans être confirmée.
Par ailleurs, le salaire de avocats qui risquent parfois leurs vies est aussi à revoir car mal traités, « beaucoup de personnes sont mal défendues ou pas du tout défendues », rappelle le juriste.
Dans la même perspective, l’homme politique propose une indépendance judicaire. En clair, « Je propose que le procureur soit élu par un comité ; de sages par exemple », suggère-t-il.
En ce qui concerne la magistrature, le patron du Mouvement 11 millions de jeunes soutient une réforme du Conseil suprême de la magistrature pour que « Le magistrat ne soit lus dépendant d’un certain nombre de personnes », car « L’indépendance de la Justice passe par la capacité des magistrats à être évalués », pense Cabral Libii.
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