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« Sur la question de la clarté de la mécanique financière, au sein de la fédération, c’est claire qu’il y’a à redire tout ne semble pas être clair comme du cristal. Il y’a des éléments qui semblent flous, nébuleux, assez tissés, assez toilés mais je pense que le problème est à plusieurs niveaux.
Sur le plan administratif central parce que le sport rentre dans le service public donc le sport c’est comme la santé c’est comme l’éducation.
Sur le plan purement fédéral, il faut savoir que, les dirigeants des clubs de football, s’inscrivent dans une logique qui est complètement parallèle au sens propre du football en particulier pour le sport qui nous concerne.
Le football est d’abord une activité de mécène ça veut dire que les présidents des clubs sont de manière initial censés être des personnes, des oligarques avec beaucoup d’argent qui viennent faire du sport plus une passion qu’autre chose.
Et aujourd’hui comme le sport est devenu économiquement parlant, un facteur civilisationnel, il faut donc qu’ils comprennent que le sport est générateur de revenus et commence à faire une activité. Sauf que, là également la loi demande, leur suggère et donc désormais leur impose de greffer à leur modèle associatif un modèle économique stable la loi de 2018 est clair là-dessus.
Créer des sociétés commerciales sauf que les clubs eux-mêmes ne veulent pas devenir entrepreneures commerciaux, ne veulent pas créer des sources de revenus, créer des richesses parallèles et du s’accrochent à un montant intermédiaire, entre la redistribution des fonds du sponsoring et la subvention tel que M. Happy le décrivait et donc créer des problèmes.
Ils ont droit parce que MTN reverse à la fédération quelque chose de même que TIOF et la CRTV. Et la fédération est tenue de manière réglementaire de redistribuer aux clubs ce qu’elle a perçu des sponsors. Sauf que la fédération semble manifestement reverser à ces clubs là un montant supérieur à ce qu’elle perçoit.
Il y’a aussi que nos dirigeants de clubs malheureusement, pour beaucoup sont réfractaires à la rigueur ils ont longtemps baigné dans un système d’anarchie au point ou aujourd’hui ou les choses veulent aller dans un sens linéaire, beaucoup se braquent et sont pas habitués à cela. Mais ce qu’ils oublient, c’est que autant la fédé est responsable d’eux, autant ils sont responsables de leurs joueurs.
Donc ils reprochent à la fédération ce que eux-mêmes ils font aux joueurs on ne va pas justifier un vice par un autre mais il faut bien comprendre cela. Je voudrais dire à ces dirigeants de clubs que, les plaintes pour moi me semblent injustifiées. Elles peuvent être cohérentes dans la mesure ou la fédération leur est débitrice mais injustifiées dans la mesure où, ces clubs doivent produire eux-mêmes du spectacle suffisant pour que les sponsors ramènent davantage d’argent, que la fédération en engrange suffisamment pour redistribuer de manière importante.
Parce que là ces clubs s’arrêtent au minimum et exige le maximum pour beaucoup et ça c’est un problème fondamental. Donc à la fédération également il y’a un gros problème de communication il n’existe pas un tissu, une toile, une plateforme dans laquelle, les dirigeants de clubs et la fédérationréussissent à s’accorder de manière régulière sauf que, et là c’est paradoxal, quand on parle de fédération, on a l’impression que la fédération est à part, les clubs sont à part.
N’oublions pas que la fédération est une version miniaturisée d’une République un pouvoir exécutif le COMEX, législatif l’Assemblée Générale et judiciaire. L’AG est constituée en majorité des clubs donc la fédération c’est l’agrégat de clubs ils ont le pouvoir de décider, le pouvoir de suggérer et d’organiser mais beaucoup préfèrent s’écarter en estiment que soit on les oppresse. Ils doivent eux-mêmes se structurer de manière à devenir des vrais plateformes financières pour le bien de leur propre organisation ».