le gouverneur de la région du Sud-Ouest Bernard Okalia Bilaï, a fait cette déclaration ce dimanche 17 février 2019 dans le cadre du programme dominical « Dimanche midi sur le Poste national de la CRTV.
Le numéro 1 de la région du Sud-Ouest a profité de l’occasion pour faire l’état des lieux dans la région qu’il dirige. L’autorité administrative souligne que la situation est sous contrôle dans le Sud-Ouest. que les populations ont bravé le mot d’ordre de « ville morte » des sécessionnistes. Les fonctionnaires travaillent librement et aisément. « Il y a des menaces mais la plupart des responsables assument leurs responsabilités. L’Etat est debout dans la région. Les différentes unités administratives malgré les difficultés fonctionnent au rythme des événements nationaux. De grands rendez-vous nationaux son observés dans la région. Le 11 février a été célébré et je dirais même avec faste », a précisé l’administrateur civil.
Le chef de terre de la région du Sud-Ouest, est revenu également sur sa mésaventure sur la route de Kumba la semaine dernière. En effet, son cortège a été mitraillé à deux reprises par les séparatistes alors qu’il se rendait à l’hôpital incendié pour s’enquérir de la situation. « Par la grâce de Dieu je suis debout. Par la grâce de Dieu et la protection des forces de défense je suis debout et nous rendons grâce à Dieu. Nous remercions tous les Camerounais de bonne volonté qui nous apportent leur soutien dans leurs prières. Nous disons que les menaces ne peuvent pas arrêter le fonctionnement de l’Etat ».
Il se dit prêt à se rendre de nouveau à Kumba sans inquiétude. « Je suis prêt à repartir à Kumba. Nous devons repartir. Dans le Lebialem également. Si nous n’y allons pas qui va alors y aller. Les populations vont se sentir abandonnées. Nous sommes aux côtés des populations pour leur dire de tenir bon. Ce ne sont pas les ennemis de la paix qui contrôlent le territoire, mais bien l’Etat du Cameroun », affirme Okalia Bilaï. Ensuite, il estime qu’il doit rassurer les populations « pour qu’elles ne sentent pas que le chef de leur unité administrative fléchit. Cela voudra dire que la situation est grave », Okalia Bilaï
des personnes suspectées d’être impliquées dans l’incendie de l’hôpital de Kumba ont été interpellées, a souligné le régional.