Le frère du défunt pense que l’assassinat de son frère a pris une allure politique et qu’il doit y avoir un commanditaire. « Cette affaire s’est politisée, et je pense comme beaucoup de personnes que le commanditaire est connu. Dans le pays comme le Cameroun, avec le niveau d’information de la justice, on ne peut pas parler de complice ou de co-auteur, sans qu’il n’y ait un auteur principal connu. Le moment venu, on va nous dire qui est l’auteur principal dans cette affaire », déclare Bienvenu Essomba, cousin de Martinez Zogo dans Libre Expression sur Info TV.
« On dirait que Martinez Zogo n’est pas décédé »
Il pense que les qualificatifs d’inculpation du Commissaire du gouvernement posent problème. « À la lecture de cette décision du juge d’instruction, on dirait que Martinez n’est pas décédé. On ne voit nul part où on parle de meurtre ou d’assassinat. C’est comme si Martinez avait été torturé et laissé vivant. Ça pose déjà un problème », ajoute-t-il.
« Au vu du chef d’accusation, on peut comprendre que monsieur Jean Pierre Amougou Belinga a été au courant de ce qui allait se passer, mais n’a rien fait pour éviter ce sort à l’infortuné. Il peut donc être rendu coupable de non-assistance à une personne en danger », pense François-Désiré Mbesse dans Libre Expression sur Info TV.