Exit sur le sommet Afrique-France qui a eu lieu du 13 au 14 janvier 2017 à Bamako au Mali. Lebledparle.com dresse le bilan.
Le rideau est tombé sur le du 27ème sommet Afrique-France de Bamako, axé sur le renforcement de la sécurité, de la démocratie et le développement de l’Afrique. Trente-cinq chefs d’Etats et de gouvernement ont répondu présent. Ce sommet a été le dernier de François Hollande, qui n’est pas candidat à sa propre succession en France, mais a donné de belles promesses pour le devenir de l’Afrique. Il a fait ses adieux, en prononçant un discours bilan et donner des perspectives de son pays pour accompagner.
Renforcer la sécurité
« Les Africains » doivent assurer « la sécurité des Africains », a souligné Hollande. Et à ce propos, l’engagement pris par la France en 2013 de former 20.000 militaires africains par an a selon lui été « tenu » et « même dépassé ». Leur nombre, a-t-il précisé, sera « porté à plus de 25.000 » au cours des trois prochaines années. « La France restera au Sahel tant que les pays africains en décideront, car son objectif est de former les armées africaines et de mettre en sécurité la zone sahélo-saharienne », a déclaré François Hollande samedi soir en conférence de presse devant ses homologues africains. La France va continuer de soutenir le Mali, c’est la promesse de Hollande au président Ibrahim Boubacar Keita.
Accroitre le développement
En ce qui concerne le développement, la France via l’agence française de développement (AFD), a précisé François Hollande va augmenter de 15% ses engagements pour mobiliser 23 milliards d’euros pour le continent dans les cinq ans à venir. Le président sortant de la France a également annoncé au cours de ce sommet un fond d’investissement franco-africain doté de 76 millions d’euros sur 10 ans, le tout premier du genre.
Respect des constitutions
Les lois fondamentales des pays africains doivent être respectées. Certains présidents ne doivent plus se maintenir au pouvoir, après avoir exercé le nombre de mandat maximum accordé par la constitution, mais également en respectant le choix du peuple. François Hollande, a propos du cas gambien a martelé que : « le choix des électeurs gambiens doit être respecté ».
Le 27ème sommet Afrique-France, a été une satisfaction totale sur le plan de l’organisation et de la sécurité. « Bravo au Mali pour avoir relevé le défi sécuritaire de l’organisation du sommet », ont déclaré, à la fin de la rencontre, à des journalistes, plusieurs chefs d’Etat, parmi lesquels le Guinéen Alpha Condé ou encore le Nigérien Mahamadou Issoufou.