Lebledparle.com, François Gaël Mbala
Biloa Ayissi, journaliste, directeur de publication de Nouvelle Afrique, par ailleurs carde de l’UPC, était invité à la radio Campus ce dimanche 17 février 2019.
L’ancien Commissaire de police est revenu sur le tribalisme qui va crescendo au Cameroun. Pour lui, « Cette histoire de tribalisme est exploitée par des gens qui n’ont pas de véritable vision »
Pour soutenir son poi nt de vue, Biloa Ayissi a convoqué l’histoire originelle de l’Union pour population du Cameroun (UPC) : « Moumié était Bamoun, Um Nyobé était Bassa, Ouandié était Bamiléké, Ossende Afana était Éton. Il n’y avait de tribalisme. »
Plus loin, Biloa Ayissi a déploré le devenir politique du premier parti politique camerounais. Dans ce sens, il allègue que le parti UPC, a perdu de son étymologie au profit des intérets personnels : « L’UPC d’aujourd’hui c’est des chercheurs de gombo. Je regrette de le dire, ce n’est plus un parti politique qui a la vision de l’UPC originel ». D’après lui, « C’est même une des causes de cette fragmentation, ce repli identitaire »
En rappel, Biloa Ayissi est breveté de l’école nationale d’administration et de magistrature (ENAM) en 1974, major de la promotion 1976 de l’école nationale supérieure de police (ENSP) pour le cadre des commissaires. Il a été radié du corps des fonctionnaires de la sûreté nationale sous l’ancien régime, avant d’embrasser la carrière de journaliste. Considéré par la corporation comme une grande gueule, le DP de Nouvelle Afrique est surtout connu pour son franc-parler et son caractère bien trempé.
