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Biographie : Dieudonné Mbala Mbala le multi-condamné

Dieudonné Mbala Mbala le multi-condamné
Dieudonné Mbala Mbala le multi-condamné

Dieudonné Mbala Mbala le multi-condamné

Dieudonné M’bala M’bala, plus connu sous son nom de scène Dieudonné, est un humoriste et acteur français né le 11 février 1966 à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).

Son engagement politique, aussi bien sur des thèmes nationaux qu’internationaux, mené de front avec sa carrière d’artiste, se traduit par un humour souvent militant et provocateur. Ainsi ses opinions tranchées lui ont-elles valu de nombreuses critiques, des controverses médiatiques et des poursuites judiciaires.

Né en 1966 d’une mère bretonne sociologue à la retraite et peintre (Josiane Grué) et d’un père camerounais expert-comptable, Dieudonné grandit en banlieue parisienne (Antony, Bagneux et Verrières-le-Buisson).

Après avoir vécu de petits boulots, il démarre dans le spectacle d’abord seul par l’écriture, puis avec Élie Semoun au sein du duo Élie et Dieudonné.

Le tandem traite des thèmes du racisme et de l’exclusion, cristallisant les hostilités communautaires dans plusieurs de leurs sketchs et notamment dans celui, caractéristique, où Dieudonné jouant le rôle de Bokassa, un noir, est opposé à Élie incarnant Cohen, un juif.

En 1997, Élie et Dieudonné se séparent pour des raisons qui apparaissent être autant professionnelles que personnelles. En 2000, il chante en duo avec Gad Elmaleh dans la chanson J’ai la haine.

Les spectacles et interventions de Dieudonné sont souvent en rapport avec l’actualité et des problèmes de société. C’est le cas pour son spectacle Mes excuses qu’il joue dans le contexte de la polémique autour de certaines de ses interventions médiatiques. C’est aussi le cas pour son spectacle 1905 en rapport avec le débat sur la laïcité et le voile.

2007 voit Dieudonné présenter un spectacle, Best-of : le meilleur de Dieudo ; comme à son habitude, l’humoriste se produit au thêatre de la Main d’or, mais aussi au Québec : festival Juste pour rire, impérial de Québec, national de Montréal, Grand Rire de Gatineau.

Dieudonné est d’abord engagé dans les luttes antiracistes, dénonçant les discriminations raciales et se battant pour une plus grande visibilité de la population noire dans la société française. Il s’engage plus sérieusement dans la politique lors des législatives de 1997 en s’opposant à Dreux au Front national et à sa candidate Marie-france Stirbois.

Les positions politiques de Dieudonné évoluent progressivement. Celui-ci clame dès 2000 son anticommunautarisme et se dit contre « les frontières qui séparent les hommes ». Il se revendique OGRES (Ouverture géographique, religieuse, ethnique, sociale) avec ses amis de la liste Les Utopistes – l’utopie comme « point de départ de tous projets et réalisations » – aux élections régionales ; il réunira 4,77 % des voix.

En 2005, il se prononce pour le « non » au référendum sur le traité établissant une Constitution pour l’Europe.

Le 23 décembre 2005, il déclare être candidat à l’élection présidentielle de 2007.

Au niveau national, il entend dénoncer l’injustice et le « néolibéralisme ». Il fustige les deux grands partis français (UMP et PS) qu’il associe sous le sigle UMPS. Il se dit par ailleurs très attaché aux valeurs de la République.

Le 11 novembre 2006, Dieudonné se rend, dans le cadre de sa campagne présidentielle, à la Fête des Bleu-blanc-rouge du FN au Bourget et y rencontre Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch. Cette visite déclenche une polémique dans les médias,. Dieudonné s’exprimera à plusieurs reprises sur cette visite, déclarant s’inscrire dans une démarche de dédiabolisation et être sensible à « la main tendue [par Jean-Marie Le Pen] aux Français d’origine étrangère et plus particulièrement aux Français d’origine africaine,,,, ». Des commentateurs de la presse nationale y voient un rapprochement d’intérêt avec l’extrême droite en évoquant l’entourage frontiste de Dieudonné,. Ce rapprochement se traduit au cours de la campagne présidentielle de 2007 par un voyage commun avec Jany Le Pen au Cameroun « en terre pygmée » pour défendre la cause des Pygmées Baka, victimes selon Dieudonné d’un génocide.

Au niveau international, il prend des positions « antisionistes ». Il soutient le Hezbollah lors de la Guerre du Liban de 2006. Du 27 au 30 août 2006, il fait partie – avec Alain Soral, Thierry Meyssan, Ahmed Moualek (président de l’association La banlieue s’exprime), Marc Robert et Frédéric Chatillon (un ancien responsable du Groupe union défense dans les années 1990) – de la délégation qui se rend au Liban puis en Syrie. Cette délégation rencontra notamment le président libanais Émile Lahoud, le général Aoun, opposant libanais, et, lors d’un passage à Damas, Hugo Chávez, président du Venezuela.

Il soutient le président iranien Mahmoud Ahmadinejad et la chaîne Al-Manar lors de son interdiction. Il félicite le Hamas lors de son élection. Dans le même temps, il publie sur son site des critiques virulentes à l’encontre de la politique d’Israël, critiques parfois signées d’auteurs connus tels Noam Chomsky, Maria Poumier, Israël Shamir et Serge Thion (sous le pseudonyme de Serge Nioth). Son discours est aussi critique envers l’impérialisme américain, et fustige la politique internationale conduite par Georges Bush tout en soutenant certains de ses plus forts opposants comme Hugo Chávez.

Étant loin de l’obtention des parrainages nécessaires pour accéder au premier tour de l’élection, il annonce renoncer à sa candidature le 11 octobre 2006. Malgré les suspicions de rapprochement avec le Front national, il appelle à voter José Bové au premier tour et Ségolène Royal au deuxième. José Bové a pour sa part annoncé qu’il refusait le soutien de Dieudonné.

Son entourage se compose à la fois de personnalités d’extrême gauche, comme Ginette Skandrani, et de proches de l’extrême droite comme l’écrivain Alain Soral ou Frédéric Chatillon.

Ce que Dieudonné présente comme sa lutte contre le communautarisme l’a amené à tenir des propos publics qui ont été à l’origine de débats juridico-médiatiques et d’accusations réciproques de racisme, particulièrement entre 2002 et 2006, où ses déclarations au sujet du « communautarisme juif » et les réactions des associations communautaires ou de lutte contre le racisme ont provoqué des controverses largement médiatisées, ponctuées de procès intentés par ou contre lui.

En 2000, l’Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne (Agrif) porte plainte contre Dieudonné pour diffamation raciale (envers la « communauté blanche ») et religieuse (envers les catholiques). Dieudonné est relaxé en appel le 14 mars 2002.

Plus tard, dans le cadre de sa candidature à l’élection présidentielle de 2002, Dieudonné déclare lors d’un entretien au magazine Lyon Capitale – dans son numéro n°360 du 23 au 29 janvier 2002 – et en réponse à la question du journaliste « Que pensez-vous de la montée de l’antisémitisme parmi certains jeunes beurs ? » :

« Le racisme a été inventé par Abraham. Le « peuple élu », c’est le début du racisme. Les musulmans aujourd’hui renvoient la réponse du berger à la bergère. Juifs et musulmans pour moi, ça n’existe pas. Donc antisémite n’existe pas, parce que juif n’existe pas. Ce sont deux notions aussi stupides l’une que l’autre. Personne n’est juif ou alors tout le monde. Je ne comprends rien à cette histoire. Pour moi, les juifs, c’est une secte, une escroquerie. C’est une des plus graves parce que c’est la première. Certains musulmans prennent la même voie en ranimant des concepts comme la guerre sainte… ».

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Ces propos ont été ressentis comme « injure publique raciale et provocation à la discrimination raciale » par le Consistoire central – Union des communautés juives de France et la Licra. Un procès s’en est ensuivi et n’a pas fait l’objet d’une décision de justice définitive,. Pour des propos tenus dans Le Journal du dimanche du 8 février 2004 dans lesquels il a été accusé de « comparer les juifs à des négriers », Dieudonné a été condamné en appel à 5 000 € d’amende en novembre 2007. Son humour jugé provocateur a contribué à alimenter et relancer la polémique lors d’un sketch interprété en direct le 1er décembre 2003 lors de l’émission de Marc-Olivier Fogiel On ne peut pas plaire à tout le monde,,. Parmi ses propos ayant également suscité de nombreuses réactions, on peut relever ceux relatifs à un « lobby juif » cités par Le Monde en janvier 2004, et ceux tenus lors d’une conférence de presse à Alger le 16 février 2005, où il avait qualifié l’ampleur du traitement médiatique de la mémoire de la Shoah de « pornographie mémorielle », reprenant à son compte une expression incorrectement attribuée à Idith Zertal par son traducteur français, Marc Saint Upery.

Il a en tout fait l’objet de sept poursuites judiciaires, dont une relative à ce sketch. Dans quatre de ces procédures, il a été relaxé, et trois procédures sont toujours en cours,, dont celle relative aux propos tenus à Alger et qui a abouti à une condamnation en première instance.

La mise en avant par les médias de ses propos et de sa personne a entraîné quelques conséquences pour Dieudonné et ses proches, ainsi que ses spectateurs, qui ont été pris à partie et ont parfois fait l’objet d’agressions physiques,. Certaines personnes ont aussi tenté d’empêcher l’humoriste de se produire en spectacle,.

Ses relations épisodiques avec le Front national et avec Kémi Séba, ont elles aussi été relayées et mises en avant par certains médias.

Certains journalistes et commentateurs, à l’instar d’Olivier Mukuna, reprochent à une partie de la presse française d’avoir monté une campagne de « diabolisation » à l’encontre de Dieudonné, campagne qu’il qualifie de « lynchage médiatique ». Il présente par ailleurs Dieudonné comme « antisioniste », mais en aucun cas comme « antisémite ». D’autres, en revanche, comme Anne-Sophie Mercier, ne tirent pas les mêmes conclusions du traitement médiatique de Dieudonné et l’accusent de « diffuser l’antisémitisme ».

2007 voit Dieudonné présenter un nouveau spectacle, Best-of : le meilleur de Dieudo au théâtre de la Main d’Or et au Québec : festival Juste pour rire, impérial de Québec, national de Montréal, Grand Rire de Gatineau.

En 2008, il présente le spectacle J’ai fait l’con. À cette occasion, son ancien complice, Élie Semoun, lui fait une visite surprise en montant sur scène au mois de juin. Élie Semoun déclare plus tard regretter de s’être laissé aller à monter sur scène, poussé par la nostalgie de son ancienne amitié pour Dieudonné. En février 2009, il déclare ainsi : « C’est terrible, Dieudonné est ailleurs, dans le monde de la haine. Pour moi, c’est un traumatisme. C’est comme si j’avais vécu aux côtés d’un psychopathe ou d’un pédophile sans m’en apercevoir. » Il se déclare également convaincu de l’antisémitisme de son ancien complice et exprime son inquiétude quant au discours et aux alliances politiques de ce dernier.

En décembre 2009, le conseiller administratif de la ville de Genève, Patrice Mugny refuse de lui louer la salle de l’Alhambra pour son spectacle Sandrine en estimant que les infrastructures culturelles publiques ne doivent pas servir à un personnage « clairement antisémite ». Saisi d’un recours en justice du producteur de Dieudonné, le tribunal administratif de Genève donne raison à ce dernier le 11 mai 2010. Contre cette décision, l’exécutif de la Ville de Genève fait recours au Tribunal fédéral qui, en décembre 2010, confirme la décision du tribunal administratif genevois : selon l’arrêt, la décision de la Ville de Genève constitue une « censure préalable, qui n’est pas compatible avec la liberté d’expression » et, dès lors, il y a violation de l’article 36 de la Constitution suisse.

En 2010, il participe, en tant qu’acteur et scénariste, à la première saison de la mini-série Les Douaniers, en compagnie de Nicolas Metrich. La première saison est composée de 24 épisodes de moins de 10 minutes chacun.

En 2010, il présente un nouveau spectacle Mahmoud nommé ainsi en hommage à Ahmadinedjad qu’il a rencontré plusieurs fois, et aux connotations très ciblées qui consiste entièrement à s’en prendre aux Juifs. Par ailleurs il participe, en tant qu’acteur et scénariste, à la première saison de la mini-série Les Douaniers, en compagnie de Nicolas Metrich. La première saison est composée de 24 épisodes de moins de 10 minutes chacun.

Le 23 mai 2011, le Tehran Times que cite Libération annonce que la société de production « Les films de la plume » -qui appartient conjointement à Dieudonné- et la société de production iranienne Haft Aseman (HACC), ont trouvé un accord pour produire un film intitulé L’antisémite.

En 2011, les Éditions Syllepse publient l’ouvrage La Galaxie Dieudonné. Pour en finir avec les impostures. Les auteurs de ce livre analysent le parcours, le discours et l’entourage de Dieudonné ainsi que ses liens avec certains courants de l’extrême droite et de l’islamisme radical, concluant que les positions « antisionistes » de l’humoriste masquent mal une obsession de la « question juive » et un antisémitisme virulent.

En mars 2011, dans le contexte de la guerre civile libyenne, Dieudonné se rend en Libye, accompagné de María Poumier et Ginette Hess-Skandrani « pour rencontrer le colonel Kadhafi, afin de protester contre l’agression occidentale ». Il déclare que « Kadhafi est bien plus honnête que Nicolas Sarkozy », affirmant que ce dernier agit sous l’influence de Bernard-Henri Lévy, représentant du « lobby juif français.

En 2013 il repart en tournée ayant trouvé une productrice. Le maire de Perpignan prend un arrêté interdisant son spectacle. L’arrêté sera annulé par le tribunal administratif. La réponse de Dieudonné au maire use d’un vocabulaire fleuri et lui souhaite « un cancer généralisé avant la fin du mois ».

Fin janvier 2013, Dieudonné, au travers d’un appel à l’aide sur Internet (il déclare qu’il s’agit d’un prêt qu’il remboursera après la tournée Foxtrot 2013), réunit les fonds nécessaires et fait racheter son propre bien par les « productions de la plume », dirigées par sa compagne, pour la somme de 551 000 €.

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En février 2013, le Conseil constitutionnel le déclare inéligible pour une durée de trois ans, pour n’avoir pas respecté la date légale de dépôt de ses comptes de campagne.

Sa popularité va croissant malgré un black out des médias qui refusent de l’inviter. Ces spectacles font le plein. On parle de viralité de ses thèses. Il lance une pétition demandant la dissolution de la LICRA qui recueille, en un peu moins de six mois, plus de 130 000 signatures.

Après l’assassinat de Clément Meric, militant anti-fasciste, pour lequel sont mis en examen des adhérents d’un groupe néo-nazi, Jeunesses nationalistes révolutionnaires, dirigé par Serge Ayoub, le groupe en question est dissout. Dieudonné invite Serge Ayoub et s’entretient avec lui dans une video.

Slate parle en juin 2013 de « dieudonnisation des esprits » au sujet de la diffusion de ce geste dont « la référence au salut hitlérien est évidemment volontaire ».

En septembre 2013, le ministre des armées Jean-Yves Le Drian réagit à l’image diffusée sur internet de deux militaires qui se sont photographiés en faisant ce geste devant une synagogue et l’armée envisage des sanctions après examen du cas car elle ne peut tolérer une éventuelle « apologie de doctrine interdite ».

En octobre 2013, Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch sont photographiés au parlement de Strasbourg en faisant le geste de la quenelle. Bruno Gollnisch a expliqué qu’il n’était pas au courant des sanctions décidés contre les deux militaires et qu’il ne regrettait pas son geste .

En novembre 2013 est créée sa pièce « Mariage pour tous » consacrée au mariage homosexuel. Lors d’un passage à Alger en février 2013 « derrière le mariage gay il y a un projet sioniste » .

 

Le 28 novembre 2013, il est condamné en appel à 28 000 € d’amende « pour diffamation, injure et provocation à la haine et à la discrimination raciale pour des propos et une chanson dans deux vidéos diffusées sur internet ». Un de ses avocats annonce qu’il va se pouvoir en cassation

Associé à Robert Faurisson et Youssouf Fofana dépose le 6 décembre 2013 devant le tribunal correctionnel de Paris une citation à comparaître à charge de la LICRA pour délire de diffamation et injure publique et réclame ensuite au tribunal la dissolution de la Licra pour ses « agissements criminels ». La Licra publie un communiqué rendant publics les termes de cette plainte.

Le 20 décembre 2013, le hacker du site de Dieudonné d’exprime et dit vouloir « démasquer les quenelliers » et qui le postent sur le Web. Le pirate a récemment exposé publiquement les noms et adresses e-mail de milliers de ces « quenelliers », son objectif étant de « nuire financièrement à Dieudonné ».

Lors d’une prise de vue en camera cachée à l’occasion d’une représentation donnée dans son théâtre et diffusée le 19 décembre 2013 dans l’émission complément d’enquête, Dieudonné s’en prend violemment au journaliste Patrick Cohen en expliquant qu’il est dommage qu’il n’y plus de chambres à gaz. Radio France annonce porter plainte contre lui. Le gouvernement décide de réagir. François Hollande sans jamais le citer dénonce :« « le sarcasme de ceux qui se prétendent humoristes et qui ne sont que des antisémites patentés ». Le président de la République a assuré agir, « avec le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, pour que, sur Internet, nous puissions éviter la tranquillité de l’anonymat, qui permet de dire des choses innommables sans être retrouvé ». Manuel Valls décide d’étudier « toutes les voies juridiques »» pour interdire ses « réunions publiques » , qui « n’appartiennent plus à la dimension créative mais contribuent (…) à accroître les risques de troubles à l’ordre public »

Florian Philippot, vice-président du Front National, décide de prendre la défense de celui-ci en déclarant qu’il s’agit d’une « dérive extrêmement préoccupante pour la liberté d’expression en France ».

En décembre 2013, les spectacles de Dieudonné sont dans le collimateur de Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, qui étudie les moyens de faire interdire ses «réunions publiques», après de récents propos antisémites.

Le 30 décembre 2013, la justice ouvre deux enquêtes : la 1ère, ouverte par le parquet de Toulouse, concerne la diffusion d’une photo représentant un « quenelleur » devant l’école juive Ohr Torah. La 2ème, à l’initiative du parquet de Paris, vise l’humoriste pour « incitation à la haine raciale ».

La Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) a annoncé dimanche 5 janvier 2014 au soir qu’elle allait porter plainte contre X pour « injure à caractère raciste » auprès du parquet de Bordeaux après avoir appris que plusieurs personnes avaient fait le « salut de la quenelle » devant la synagogue de Bordeaux au cours de l’année 2013.

Le 6 janvier 2014, Filippetti n’exclut pas de fermer son théâtre de la « Main d’or ». La ministre de la Culture et de la Communication, donne raison à la circulaire Valls visant à interdire les spectacles de l’humoriste.

Le mardi 7 janvier 2014, Dieudonné a annoncé qu’il avait déposé un recours en référé devant le tribunal administratif de Nantes contre l’arrêté du préfet de la région Pays de la Loire, premier d’une longue série d’interdictions préfectorales concoctées dans les cabinets des préfets, à la demande de Manuel Valls, partout où l’humoriste doit se produire.

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Le jeudi 9 janvier 2014 dans l’après-midi, les juges de Nantes annule l’interdiction du spectacle de Dieudonné à Nantes demandé par Manuel Valls. Désavouant les juges de Nantes, en début de soirée, le Conseil d’État a estimé que les risques de troubles à l’ordre public justifiaient cette mesure, empêchant ainsi le spectacle d’avoir lieu. Le publique sur place et sur les réseaux sociaux parlent de censure et de pensé unique, alors que les médias grands publics parle d’une mesure logique et censée, dans le même sens que les paroles du gouvernement en place.

Le vendredi 10 janvier 2014, le Conseil d’Etat maintient l’interdiction à Tours. Ce même jour, le préfet de police interdit les spectacles de Dieudonné à Paris.

Le samedi 11 janvier 2014, lors d’un communiqué de presse qu’il a lui même organisé dans son théâtre de la main d’or, Dieudonné annonce qu’il renonce à donner son spectacle « Le Mur », interdit par la justice pour ses sorties antisémites, au profit d’un autre spectacle « ASU ZOA » (Le visage de l’éléphant) de nature selon lui à « calmer le jeu », mais il ne semble pas avoir convaincu le Conseil d’État. Dieudonné déclare également : « Il n’y a plus d’affaire Dieudonné ».

Source: wikipédia


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