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Blaise Etongtek : « Une fédération qui s’humilie, où sont passées les promesses de Samuel Eto’o ? »

Ce Camerounais estime que Samuel Eto’o se rend ridicule en tendant la main pour une subvention pour la saison 2024/2025.

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Blaise Etongtek -DR

En novembre dernier, Samuel Eto’o a adressé une lettre au Secrétaire général de la présidence de la République pour une subvention à hauteur de 560 millions de FCFA afin de boucler la saison sportive 2024/2025. Une main tendue que Blaise Etongtek qualifie d’humiliation de la part du président de la FECAFOOT. Dans une tribune libre sur sa page Facebook, Etongtek estime que la Fédération n’est pas cohérente et que Samuel ne devrait pas demander l’aide à l’État qu’il accuse d’ingérence dans les affaires de la Fédé.

Lebledparle Sport vous donne lecture de la publication d’Etongtek

« Cette institution, dirigée par Samuel Eto’o, qui ne cesse de clamer son indépendance et son autonomie vis-à-vis de l’État, tend aujourd’hui la main pour quémander une subvention de 560 millions de FCFA auprès de ce même État qu’elle accuse régulièrement « d’ingérence« . Une hypocrisie flagrante qui expose l’amateurisme et les failles d’une gestion autoproclamée révolutionnaire mais profondément incohérente.

Une fédération qui s’humilie. Où sont passées les promesses de Samuel Eto’o ? N’avait-il pas affirmé qu’il était « très populaire à l’étranger » et qu’il ferait venir une pluie de sponsors internationaux pour financer le football camerounais ? N’avait-il pas promis de rendre la Fecafoot indépendante financièrement ? Aujourd’hui, au lieu de ces sponsors miraculeux, la fédération se transforme en « mendiant institutionnalisé », quémandant l’argent de fonctionnement auprès d’un État qu’elle méprise pourtant à chaque occasion », ajoute l’analyste de Cfoot.

 Cette demande de subvention est une humiliation. Non seulement elle discrédite la Fecafoot, mais elle montre que cette institution ne peut pas survivre sans l’aide publique. Pendant ce temps, les clubs sont sommés d’être autonomes, et leurs présidents sont raillés dès qu’ils osent demander des subventions. Alors pourquoi la Fecafoot, si fière de son autonomie, n’applique-t-elle pas à elle-même les leçons qu’elle donne aux autres ? », questionne Blaise Etongtek.

Les fédérations espagnole, française, ou même sud-africaine, ne se permettent pas une telle honte. Elles génèrent leurs propres revenus grâce à des partenariats solides, des droits télévisés négociés avec compétence, et une gestion rigoureuse. Mais au Cameroun, la Fecafoot n’a que des discours pompeux, aucune action concrète. Pire encore, elle prétend être un modèle, alors qu’elle se repose sur l’argent du contribuable. Et après, ces mêmes dirigeants viendront crier à l’ingérence lorsque le ministère des Sports demandera des comptes. Quelle ingérence ? Si vous dépendez de l’État pour survivre, il est légitime que celui-ci supervise vos activités. Vous ne pouvez pas prendre l’argent de l’État et exiger qu’il reste silencieux »

 

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