La secte islamiste a encore frappé à Madakar non loin de l’arrondissement de Mozogo département du Mayo-Moskota, région de l’Extrême-Nord.
2 morts et 2 otages, telle est la moisson de l’attaque perpétrée par la secte islamique Boko Haram le 11 novembre 2020 dans la localité de Madakar, informe le bihebdomadaire l’Œil du Sahel.
Le récit de l’attaque
Une embuscade a été tendue par les assaillants lourdement armés aux habitants en plein travaux champêtres dans le village Madakar. Ainsi, cinq villageois ont été encerclés dans la brousse par un groupe de 15 présumés membres de Boko haram. Les terroristes ont tué par balle deux villageois et pris en otage deux autres. Ces derniers ont été conduits dans un lieu inconnu. Alors que la situation sécuritaire s’enlise dans les régions anglophones où les tueries et enlèvement vont grandissant, Boko Haram non plus, n’accorde pas de répit aux populations de l’Extrême-Nord.
Le parlement préoccupé
Au cours du discours qu’il a tenu en ouverture de la 3è et dernière session parlementaire de l’année 2020 hier, 12 novembre 2020 au Palais des verres de Ngoa Ekelle, le président de la chambre basse du parlement s’est prononcé sur la terreur qui sévit à l’Extrême-Nord, au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. « Je dis toute mon indignation face aux crimes terroristes de plus en plus perpétrés sur les enfants et les femmes dans le Nord-Ouest, le Sud-Ouest et l’Extrême Nord. Aucune cause au monde ne saurait justifier une telle barbarie. Je dis trop, c’est trop ! Enough, is enough !», a déclaré Cavaye Yeguie Djibril.