Si le président de la CAF est bien au Cameroun depuis hier midi pour une mission d’inspection de trois jours en vue de l’organisation du CHAN 2020 et de la CAN l’année suivante, le pays des lions indomptables est toujours sur la menace d’un nouveau retrait assure Philippe Boney.
« Le stade d’Olembé est dans un état lamentable et le transfert de Piccini à Magil pour l’exécution des travaux n’a rien changé», lance–t–il.
«Ne soyons pas surpris qu’il y ait un nouveau glissement de date, parce que rien n’est prêt… Le Cameroun n’a pas le pouvoir de mettre Ahmad Ahmad sous pression, seul le comité exécutif peut le faire», poursuit le journaliste sportif.
Des mesures fortes en perspectives
Dès son arrivée en terre camerounaise, Ahmad Ahmad a fait part de l’objectif de sa visite.
« Je suis là pour écouter, pas pour donner des leçons (…) Pour prendre des décisions importantes », a ainsi laissé entendre le malgache.
Le patron de l’instance faitière du football africain séjournera au pays de Samuel Eto’o les 13, 14 et 15 janvier 2020 suivant un agenda dressé par Narcisse Mouellé Kombi. Pour le ministre des Sports, la délégation conduite par le Malgache aura « d’importantes concertations et réunions avec les autorités du COCAN 20-21 relatives à l’organisation du CHAN Total 2020 et de la CAN 2021 ».
La pression monte
Pour rappel, Ahmad Ahmad a depuis plusieurs mois ouvert la porte à un changement de calendrier de calendrier au micro de nos confrères d’Insideworldfootball.
«A mon avis, il n’est pas possible, en raison des conditions climatiques au Cameroun, d’organiser la Coupe d’Afrique des Nations en juin / juillet. C’est clair, nous devons donc prendre une décision sur la date», avait affirmé le patron de la CAF.
Une déclaration qui mettait alors une pression supplémentaire aux dirigeants camerounais qui disposent de moins de temps pour peaufiner tous les chantiers.