Selon les informations que le journaliste et activiste dit tenir de « sources fiables », le bateau humanitaire a exclu le Cameroun de son agenda en raison de l’incurie dont le gouvernement de Paul Biya a fait preuve à son endroit.
Mercyships n’aurait pas gardé un souvenir agréable de son passage au Cameroun. D’après Boris Bertolt, le bateau humanitaire qui a soulagé les Camerounais de toute sorte de maux grave n’a pas bénéficié de l’appui du Cameroun. Mieux, le gouvernement l’aurait soumis au paiement des factures d’eau et d’électricité.
« Le bateau hôpital Mercyships a accosté au Cameroun par sa volonté »
« Jusqu’à il y’a peu de temps se partageaient encore avec émotions les différentes images avant et après des personnes que la mission humanitaire internationale Merciship par son bateau hôpital ont opéré de façon miraculeuse. Et oui on a vu des opérations les plus complexes dans différentes spécialités en médecine, orthopédie, traumatologie, congénitale et bien d’autres. Ces personnes ont été pris en charge gratuitement par ces humanitaires venus de l’autre bout du monde. Mais de là un gros tas de mensonge a été monté par notre gouvernement et comme toujours une bêtise à nulle pareille. Le bateau hôpital Mercyships a accosté au Cameroun par sa volonté propre et non pas par le soutien du chef de l’état Camerounais », relate l’auteur de l’Otage.
« Ce que j’aimerais ici dénoncer c’est que malgré tout le bien que ces gens ont fait pour notre pays, et les populations gratuitement le gouvernement Camerounais qui prétend les avoir invités n’a pas manqué de les sommer de payer des factures d’eau et d’électricité sur les différents sites qu’ils ont aménagé pour rendre service », poursuit-il avant de déplorer, « comment dans un pays comme le Cameroun des gens viennent sauver des vies et donner du sourire à hauteur des millions gratuitement, sans compter la formation du personnel médical, paramédical et même de maintenance toujours gratuitement, mais ils étaient obligés de payer les factures d’eau et d’électricité pendant leurs séjours ».
« Mercyships ne reviendra certainement plus jamais au Cameroun. Vivement que les choses changent dans ce pays », conclut Boris Bertolt.