Le boycott des élections annoncé par le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun en novembre 2019, semble ne pas être du goût d’Abel Elimbi Lobe, promoteur de la plateforme Kwatal.
Selon l’ancien militant du Social Democratic Front (SDF), cette position politique du MRC comporte de gros risque au regard du Code pénal. Le candidat à la députation dans la circonscription du Wourri-Est, soutient que Maurice Kamto a violé la loi et doit faire l’objet des sanctions
Dans son exposé sur le plateau de l’émission Face à la vérité sur la plateforme web Africa Love l’ancien conseiller municipal du SDF à la mairie de Douala 5e, convoque ici l’article 122 du Code pénal, alinéa 1G : « est puni d’un emprisonnement de trois mois à deux ans, et d’une amende de 50 à 500 mille Fcfa celui qui à l’aide de fausses nouvelles, de propos calomnieuses, ou autres manœuvres frauduleuses supprime ou détourne des suffrages, détermine un ou de plusieurs électeurs à s’abstenir de voter », rappelle-t-il. Elimbi Lobé pense que le MRC devrait également se référer à l’article de 3 de la constitution du Cameroun qui stipule que « les partis et formations politiques concourent à l’expression des suffrages »
Lebledparle.com vous propose ci-dessous, la sortie d’Abel Elimbi Lobe
Rappelons qu’à la veille de la fermeture de dépôt de candidatures pour le double scrutin de février, Maurice Kamto avait annoncé que sa formation politique ne prendra plus part aux élections. Il avait, pour justifier cette décision, égrené un chapelet de griefs dont la crise dans les régions anglophones, et la réforme du Code électoral.