« Laissez-moi vous dire quelque chose, je ne savais pas que le monde était aussi barbare. Vous avez entendu l’histoire de l’extérieur et non de moi. Je confirme ceci : je ne suis pas hétéro, je me fais torturer jour et nuit depuis six mois, oui j’ai eu un problème de drogue que j’ai déjà résolu. Et je perds actuellement l’usage de mes membres et je suis paralysée. Ils ont menacé de me kidnapper, et me défigure entièrement. Non je ne m’entends pas avec ma famille. Cela viendra avec des sentiments mitigés, mais je m’en fou » a-t-elle écrit en anglais.
Elle avoue finalement qu’elle n’est pas hétérosexuelle, ayant d’ailleurs parlé du sujet il y a peu. Elle publie également une image de sa main, et on peut voir une grosse cicatrice au niveau de l’arrière de son poignet, signe qu’elle aurait déjà essayé de s’ôter la vie.
Rappelons que Brenda Anastasie Eyenga Biya n’est pas à sa première sortie spectaculaire. L’on se souvient par exemple que dans la soirée du dimanche 7 novembre 2021, elle se plaignait ne pas bénéficier de l’amour parental : « Merci papa et maman vous n’entendrez plus jamais mon nom, et je m’en fous si je meurs ici. Je n’ai jamais reçu votre amour. Le pouvoir monte à la tête. Votre enfant ne vous aime plus. Et je m’en fous je le dis bien. Si vous me traitez comme vous traitez n’importe quel camerounais ou le peuple anglophone je m’en fous ! L’argent ne peut pas m’acheter. Vous pouvez m’oublier », faisait-elle savoir.