C’est le réseau social Snapchat, qui sert de ring à la chanteuse camerounaise Dencia installée aux Etats-Unis, et la fille du chef de l’Etat, Brenda Biya. La première accuse la seconde d’être une adepte du décapage.
À travers ses stories sur Snapchat Dencia s’est pris à la fille du couple présidentiel. Dans de longs textes, reproche à son vis-à-vis d’être une amoureuse des produits décapant. L’on apprend d’ailleurs que Brenda est sa cliente depuis 2015. « Tes parents sont beaux, les enfants de ton père sont beaux, mais toi tu essaies mais tu ne ressembles à rien. On comprend ta frustration et ta haine envers le monde entier. Mais ce n’est pas tout le monde le problème c’est toi. Même la chirurgie ne peut pas t’aider. Mais essayes, on sait que tu ne peux pas payer donc on va cotiser », lance l’artiste.
Sans ambages, la benjamine de Paul Biya a expliqué que les produits de beauté de Dencia c’est juste « de la camelote ». Dencia a plusieurs fois voulu se rapprocher « de moi, mais elle n’a pas pu » indique Brenda. De plus, Brenda revèle que l’argent de l’artiste Dencia ne provient ni de sa « marque ni de la musique qu’elle fait. Selon elle, Dencia est « simplement une dealer de drogue bien reconnue aux USA ».
Pour finir, Brenda mets Dencia au défi de mettre ses pieds au Cameroun. Elle a l’immunité diplomatique en tant fille du chef de l’État. Mais Dencia « n’est rien » et que « si elle tente, elle-même verra ».
Dencia est revenue à la charge : « Si un jour Brenda Biya vous a causé du tort en racontant des mensonges sur vous ou en vous diffamant et cela vous a affecté émotionnellement ou physiquement, voici une occasion de prendre votre vengeance. J’ai déposé une plainte contre elle, n’ayez pas peur, vous ne serez pas exposés. J’ai engagé des avocats internationaux et vous n’aurez rien à payer… Elle n’a pas l’immunité diplomatique contre les poursuites civile et criminel raison pour laquelle elle s’est fait arrêter en septembre dernier en Suisse pour consommation de drogue. Aucun avocat n’a pu la libérer si ce n’est sa mère », peut-on lire.