Bruno Bidjang : Encore ces propos choc qui ne passent pas

Bruno Bidjang a est de retour sur la toile. Ce weekend, le Directeur des Médias du Groupe l’Anecdote de l’homme d’affaires Jean Pierre Amougou Belinga a fait une vive réaction à la suite d’un post de Boris Bertolt.

« Le ministre des Finances, Louis Paul MOTAZE appelé à Geneve, où est hospitalisé le présidet de la République, Paul BIYA », a posté le lanceur d’alertes.

Pur mensonge, selon Bruno Bidjang qui a tenu « à rétablir la vérité ». Sans toutefois attendre que « le fake » devienne viral, le haut cadre du Groupe l’Anecdote a écrit :

« Le Ministre des Finances Louis Paul MOTAZE a passé tout son weekend à Yaoundé. Il n’a jamais été convoqué à Genève », a rétorqué le jeune journaliste pour démentir.

Bruno Bidjang encore dans la controverse

La sortie de Bruno Bidjang n’a pas été du gout de plusieurs internautes. Beaucoup sont ceux qui pensent qu’il devrait désormais faire attention. « Il recommence avec les tweets et les posts. Les six mois de prison ne lui ont rien appris, et il n’est même pas encore libéré », s’étonne ZAC dans « East Cameroon News »,  un forum whatsapp.

« Je pense qu’il a fait cette sortie pour apporter un démenti sur la publication de Boris Bertolt », souligne Serge Ndongo. « Bruno Bidjang est-il le Celcom du Minfi ou son attaché de presse ? », réagit FOIE. « Bruno fait le trafic d’influence pour démontrer qu’il est dans les grands dossiers de la République », a-t-il ajouté pour conclure.

Il faut noter qu’après six mois de détention, Bruno Bidjang avait été libéré le 23 aout 2024 conformément à la décision rendue par le Tribunal militaire de Yaoundé le 11 juillet dernier. Arrêté pour diffusion de fausses nouvelles, Bidjang avait été incriminé suite à la diffusion d’une vidéo le 2 février 2024 sur les réseaux sociaux, où il incitait les citoyens à protester contre la hausse des prix du carburant. Il avait reconnu les faits lors de sa comparution initiale devant le tribunal militaire.

Martinez Zogo

Toutefois, la situation de Bidjang reste complexe puisqu’il doit encore répondre d’accusations dans l’affaire du meurtre de Martinez Zogo, où il est accusé de complicité de torture et de séquestration. Bien qu’il comparaisse en liberté pour cette affaire, le procès a été reporté pour la cinquième fois le 8 juillet.