Le Directeur des médias du groupe L’Anecdote a raconté à Yves de Mbella, les péripéties de sa carrières journalistiques. Après des débuts qu’il juge difficiles, Bruno Bidjang pense s’être hissé parmi les tout meilleurs dans l’esprit de beaucoup de Camerounais. « Moi au début les gens ne m’acceptaient pas, les gens disaient que je ne suis pas journaliste et que je ne mérite pas d’être là. Mais aujourd’hui au Cameroun quand on parle des 05 premiers journalistes – je suis très humble et je ne dis que la vérité – on ne peut ne pas citer mon nom. Parce que j’ai décidé de prouver aux gens que quand on travaille, quand on a des ambitions et des objectifs, rien qu’avec la volonté de Dieu on peut s’en sortir », a-t-il déclaré.
« Moi j’ai eu de la difficulté parce que j’ai embrassé le métier de journaliste sans être formé. Mon but était de faire la politique et c’est pour ca que je fais le journalisme politique. J’ai commencé à exercer et c’est après que je suis allé à l’école pour pouvoir obtenir un diplôme. Je suis allé à l’ESSTIC et malheureusement là-bas, ça s’est mal passé et je suis rentré à l’école de journalisme de mon patron où je suis en licence, et je compte même continuer en master et en doctorat parce qu’on a des ambitions », a-t-il confié.
« Quand je suis sorti de ce tourbillon (prison Ndlr), j’ai eu pas mal de propositions. J’ai des grands qui m’ont dit qu’il serait judicieux que parte, mais malheureusement. Je ne suis pas dans cette logique (…) Je resterai fidèle à mon patron jusqu’au moment où il n’aura plus besoin de moi. Et je tiens à rappeler que je n’ai pas l’intention de m’expatrier et ça ne passe même pas dans ma tête. J’estime que le Cameroun a beaucoup de potentiel », a-t-il ajouté.
La toile prend Bidjang à contrepied
« Peut-être faudrait-il qu’on s’entende d’abord sur ce qu’il entend par « premiers journalistes ? » S’agit-il des meilleurs journalistes ? Ou ceux qui modèrent les débats du dimanche ? Si c’est la première hypothèse, ce que dit le bonhomme est inexact. Hélas. Qu’il continue d’apprendre et à faire ses classes. Il est très tôt pour qu’il tire pareille conclusion. À un moment nous devons être sérieux ! », souligne un internaute.
Un autre, renvoie le présentateur de Club d’Elites sur les bancs. « Il n’a pas encore terminé sa formation de journaliste. Il n’est donc pas journaliste et est bien plus connu parce que le groupe de médias qui l’emploie est populaire et souvent au centre de controverses », lit-on dans un commentaire.
Au milieu des critiques, Bruno Bidjang a reçu quelques louanges comme celles du journaliste Auréole Tchoumi dans une tribune relayé par Lebledparle.com.