Une affaire secoue la ville de Buea, dans la région du Sud-Ouest, déjà sous l’emprise de l’insécurité depuis 2016. Alors que les populations souffrent sous le joug des rebelles ambazoniens, une affaire de torture et d’escroquerie policière choque la ville. En effet, un civil, selon nos confrères d’Actu Cameroun, aurait saisi la Commission nationale des droits de l’homme du Sud-Ouest pour déposer une plainte contre les éléments des forces de maintien de l’ordre.
Selon notre source, les faits remontent à une récente opération menée à un poste de contrôle à Buea où un individu a été accusé de collusion avec les séparatistes et arrêté par les éléments des forces de maintien de l’ordre de Buea.
D’après les informations de Mimi Mefo Info, le rapport transmis à la Commission nationale des droits de l’homme indique que les agents auraient fait une perquisition chez la victime sans mandat, en lui infligeant des actes de torture. Notre source précise que les agents de sécurité auraient exigé que la victime se rende dans un établissement financier pour retirer 400 000 FCFA qui ont été perçus par les éléments de la Brigade de gendarmerie de Buea.
Après les faits, la victime aurait saisi les droits de l’homme en ville pour que justice soit faite. Selon les dernières actualités sur l’affaire, les mis en cause auraient reconnu les faits et restitué l’argent à la victime. Cette affaire remet sur la table le flou qui règne dans cette région en crise où tout peut se faire au nom de la sécurité des biens et des personnes.