Le mercredi 06 Octobre, Le Burkina Faso a de nouveau été frappé par une attaque perpétrée par des Individus Armés Non Identifiés. L’attaque a visé un convoi minier dans lequel se trouvait le personnel de la société canadienne SEMAFO à Boungou, localité située dans la région de l’Est.
Le bilan des victimes fut très sanglant, les chiffres officiels annoncent 38 morts et 60 blessés, il ressort que des respectés de SEMAFO qui ont tenté d’échapper à leurs assaillants sont toujours portés disparu. Le véhicule des forces de défense et de sécurité qui escortait le convoi minier a sauté sur un engin explosif enterré sur la voie d’accès au site d’exploitation de la mine de SEMAFO.
Cette attaque barbare a plongé tout le Burkina Faso dans l’émoi, le chef de l’Etat Roch Marc Christian Kaboré, dans son message à la nation a appelé tout le peuple burkinabé au sursaut patriotique afin de faire barrage aux individus qui endeuillent fréquemment le Burkina Faso.
Dans ce sens il a indiqué avoir ordonné le recrutement de volontaires pour la défense de la patrie. Les survivants de l’horreur de Boungou ont raconté ce qui s’est passé lors de l’attaque, il faut dire que les différents témoignages font froid dans le dos. Certains rescapés se sont confié au micro de l’agence de presse Reuters. « Les trois bus qui ont été abattus, il y avait beaucoup de morts. C’était plus de 100. Nous étions à terre. Nous avons tout vu » dira un blessé pris en charge dans un hôpital de la capitale Ouagadougou.
Un autre survivant notifiera que les assaillants ont crié « Allahu Akbar » (Dieu est grand) avant de passer à l’attaque puis de livrer ce terrible témoignage: « Les gens essayaient de remonter dans les bus. J’ai essayé de m’enfuir dans la brousse, et j’ai vu que les assaillants sont retournés dans les bus, ont ouvert les portes et ont essayé de tuer tout le monde ». Depuis 2016, le Burkina Faso est en proie à des incursions armées qui causent la désolation dans plusieurs zones du pays où les forces de défense et de sécurité semblent impuissantes.