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Burkina-Faso : La fin du concours des plus grosses fesses ?

En Afrique, des femmes prêtent à tout pour avoir de belles formes
En Afrique, des femmes prêtent à tout pour avoir de belles formes

Le ministère de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille du Burkina Faso s’est insurgé contre l’organisation d’un concours miss «Bim-Bim», une élection des ‘’plus grosses fesses’’, y voyant une ‘’manifestation dégradante de l’image de la femme et partant des droits de la femme burkinabè’’, selon un communiqué officiel.

En Afrique, des femmes prêtent à tout pour avoir de belles formes
En Afrique, des femmes prêtent à tout pour avoir de belles formes – © Junior KANNAH (AFP)

Organisé par l’artiste musicien  Firmin Boubié Bazié alias Agozo, cette activité devait se tenir le vendredi 26 août 2016 à la Maison du Peuple de Ouagadougou, en prélude de la sortie de son album.

A cet effet, plusieurs spots publicitaires et affiches jugés  »obscènes » par certains étaient diffusés dans la ville.

‘’L’atteinte à la dignité et l’intégrité de l’homme peut être appréciée comme tout acte ou tout fait qui relève de son intimité, de sa vie privée, et dont la manifestation ou la révélation l’expose ou expose sa vie privée au public, on peut admettre que toute forme d’exposition négative de l’image de la femme peut être quelque part attentatoire à sa dignité’’, a dénoncé le ministère en charge de la Femme.

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‘’C’est pourquoi, le ministère de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille s’insurge contre toute forme d’exploitation de l’image de la femme, fut-elle publicitaire ou autre’’, poursuit le communiqué.

Et d’interpeller ‘’nos filles, nos sœurs burkinabè à se départir de tout comportement portant atteinte à leur dignité’’ car la ‘’lutte contre la discrimination sexuelle est d’abord le combat des femmes et elle passe par la valeur qu’elles donnent à leur propre image’’.

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Selon le ministère, il est ‘’nécessaire d’inviter les hommes de culture en tant que porte-flambeau de l’image du pays partout dans le monde, plus particulièrement les artistes, à assumer leur rôle d’acteurs de protection de l’image de la femme, mais également de celle des hommes et des enfants’’.

Reçus le mardi 23 août 2016 par les premiers responsables du ministère de la Femme suite à la diffusion du communiqué, les organisateurs ont promis de ‘’recadrer l’événement pour ne pas salir l’image de la femme’’.


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