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Burkina Faso : Un assaut terroriste fait six morts dans une église

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Six personnes, dont un prêtre, ont été tuées dimanche 12 mai 2019 lors d’une attaque contre une église catholique à Dablo, commune de la province du Sanmatenga, dans le nord du Burkina Faso, a appris Lebledparle.com de jeune Afrique.

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L’armée Burkinabè (c) Droits réservés

« Vers 9H00, au cours de la messe, des individus armés ont fait irruption dans l’Église catholique. Ils ont commencé à tirer alors que les fidèles essayaient de s’enfuir », a déclaré à l’AFP le maire de Dablo, Ousmane Zongo. Les assaillants « ont pu immobiliser certains fidèles. Ils ont tué cinq (personnes). Le prêtre qui célébrait la messe a également été tué, portant à six le nombre de morts ». Relate jeune Afrique.

Selon une source sécuritaire qui s’est confiée à notre confrère, l’attaque a été menée par un groupe d’hommes armés estimé entre vingt et trente : « Ils ont incendié l’église, puis des boutiques et un maquis (petit restaurant ou bar) avant de se rendre au centre de santé où ils ont fouillé le local et incendié le véhicule de l’infirmier-chef de poste », a fulminé le maire de Dablo. « Dans la ville règne un climat de panique. Les gens sont terrés chez eux, aucune activité n’est fonctionnelle. Les boutiques et magasins sont fermés. C’est pratiquement une ville morte ». Rallonge-t-il.

« L’alerte a été donnée vers 10 h et des renforts ont été déployés à partir de Barsalogho, une commune située à 45 km au sud de Dablo », a confirmé à l’AFP une source sécuritaire. Les éléments des forces de défense et de sécurité procèdent à des ratissages.

Pour approfondir :   Coopération bilatérale Mali- Burkina Faso : le président Assimi GOÏTA à Ouagadougou

Cette attaque survient deux jours après la libération dans le nord du Burkina Faso de quatre otages par les forces spéciales françaises. Le Burkina Faso est confronté depuis quatre ans à des attaques de plus en plus fréquentes et meurtrières, attribuées à des groupes jihadistes, dont Ansarul Islam, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) et l’organisation État islamique au grand Sahara (EIGS).


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