Des affiches placées dans la ville d’Eséka et en circulation sur les réseaux sociaux indexent Cabral Libii de vouloir détruire l’Union des Populations du Cameroun.
Cabral Lii : « l’Aujoulat des temps modernes »
Cette accusation a un lien avec les élections municipales et législatives de février 2020. Certains originaires de cette partie du pays disent que c’est l’action du 3e à la dernière élection présidentielle qui a fait qu’on annule les listes de l’UPC dans le Nyong et Kelle. « Populations du Nyong et Kelle réveillez-vous ! Cabral Libii a pour seul mandat la destruction totale de l’UPC, certains appellent même son parti la nouvelle âme immortelle des Bassa. Il a déjà réalisé son projet à 75% en faisant annuler presque la totalité des listes de l’UPC. Si nous accordons un seul vote à son partir moutonnier le 09 février 2020, nous aurons contribué à l’enterrement de l’UPC. Barrons la route à Aujoulat des temps modernes votons tout sauf Cabral Libii et son PCRN », peut-on lire sur l’affiche.
La probable origine du problème Cabral Libii dans le Nyong et Kelle
Le part historique créé le 10 avril 1948 est en proie au dissensions de leadership. Il y a deux deux tendances : la tendance Baleguel Nkot et la tendance Bapooh Lipot. Le premier est le Secrétaire général légitime parce que élu au cours du congrès du parti des crabes. Le deuxième dit être le SG légal parce que reconnu par le Minat.
A la faveur des élections municipales et législatives de 2020, les deux tendances ont présent les listes. Toutes les listes ont été rejeté par Elecam. Lors du contentieux préélectoral, le conseil constitutionnel a réhabilité certaines des deux tendances. Toutefois, la faction Baleguel Nkot a décidé de boycotter les élections.
Fort de toutes ces querelles, le jeune homme politique Cabral Libii s’est emparé du fief de l’âme immortelle, en remportant le plus grand nombre de suffrage dans le Nyong et Kelle et la Sanaga Maritime, pendant la présidentielle de 2018. Cette percé ne semble pas rencontrer l’assentiment de tous les Bassa. D’où l’appel à barrer le chemin politique du fils du département, soupçonné de collusion avec le régime gouvernant de Yaoundé pour enterrer définitivement le parti des Um Noybe, Osendé Afana, Ernest Ouandji, Félix Roland Moumié et bien d’autres.