Bien que nouveau dans le jeu électoral des législatives, Cabral Libii est conscient de la tâche qui lui incombera une fois à l’Assemblée nationale s’il est élu au soir du 9 février 2020.
Si Cabral Libii a acquis une expérience lors de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018 occupant la 3ème place après le président Paul Biya suivi du Pr Maurice Kamto, il n’en demeure pas moins vrai qu’il soit bleu en ce qui concerne les législatives.
A l’issue des listes publiées le 9 décembre 2019 par le président du Conseil électoral d’Elecam Enow Abrams Egbe, les listes du Parti camerounais pour la Réconciliation nationale(Pcrn) de Cabral Libii ont été retenues même si le candidat a déposé trois recours au Conseil constitutionnel.
Néanmoins, le candidat à la députation se projette déjà au lendemain du 9 février 2020.
Cabral Libii sera plus porté à contrôler…
Certes l’Assemblée nationale vote les lois, Cabral Libii pense que la tâche qui lui incombera sera plutôt contrôler l’action du gouvernement s’il était élu.
« Si les choses se passent bien, à la fin du mois de février 2020, je ferai partie de ceux qui auront l’honneur d’aller légiférer au Palais des verres et contrôler l’action du gouvernement. Je pense que je serai plus porté à contrôler qu’à aller légiférer », a indiqué l’ancien allié du Pr Nkou Mvondo du parti Univers, au microphone de la Crtv ce 12 décembre 2019.
Un message aux électeurs
Le nombre de personnes inscrites sur les listes électorales est considérable. Par conséquent, le président du Pcrn souhaite voir la même mobilisation le jour du vote afin que les électeurs expriment librement leur choix ; lequel pourra faire changer certaines situations.
« Si les 7 millions de personnes qui sont inscrites sur les listes électorales votent effectivement, je pense que le contrôle de l’Assemblée nationale et des communes pourrait être sérieusement équilibré avec les autres formations politiques qui existent au Cameroun. Allons-y, croyons-y, soyons vigilants, contrôlons le vote et les choses peuvent bouger », lance-t-il aux électeurs.
Les listes des partis politiques et candidats autorisées à concourir sont donc connues. Il ne reste plus qu’à aiguiser le discours politique d’arguments tangibles, inéluctablement axés sur la capacité à répondre des problématiques actuelles plutôt que promettre ciel et terre à l’électorat et ne jamais réaliser une fois élu.
De toutes les façons, la vigilance évoquée par l’ancien journaliste de Radio Campus doit être le leitmotiv de chaque citoyen en cette période préélectorale pendant laquelle tous les hommes politiques brillent par leur éloquence.