La Police camerounaise fait l’objet d’appréciations contrastées. Célébré par certains, décriée par d’autres, elle est loin de faire l’unanimité. Député de la République, le président national du Parti camerounais de la réconciliation nationale (Prcn) indique qu’il exige une frange de policiers qui ignore tous des fondamentaux d’une République.
« J’ai toujours manifesté à l’égard des policiers beaucoup de solidarité. Je respecte le travail difficile qui est le leur dans un environnement complexe. Mais ce corps de métier est dangereusement infesté d’individus ignorants des fondamentaux d’une République. C’est grave ! », indique Cabral Libii sur Twitter mardi dernier.
Le PCRN habitué à être à couteaux tirés avec la police
D’abord Nourane Fotsing dit Foster, une députée du PCRN avait eu il y a 2 ans, une violente altercation avec un policier alors sur la route de son village à Foumbot. Si certains lui ont reproché de vouloir se substituer au règlement, le policier avait également subi des remontrances pour ses propos jugés injurieux vis-à-vis de cette élue locale. Il y a quelques semaines alors que Cabral Libii a voulu organiser une marche pour protester contre les coupures intensives de l’électricité au Cameroun, les forces de l’ordre ont vite fait d’éteindre cette velléité de manifestation. Comme quoi, les relations entre le parti de Cabral Libii et la sécurité publique n’ont pas toujours été heureuses.