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Cabral Libii : « J’aimerais rencontrer le Président de la République car il y a beaucoup de choses qu’il a dites et qui n’ont pas été faites »

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De passage à l’émission dominicale L’Arène sur Canal 2 International le 20 décembre 2020, le président national du Parti camerounais pour la Reconciliation nationale (Pcrn), Cabral Libii est revenu sur la participaticipation de sa formation politique aux élections des conseillers régionaux du 6 décembre dernier. Il a également profité de cette plateforme pour formuler sa volonter à s’entretenir avec le chef de l’Etat du Cameroun, au pouvoir depuis 38 ans. 

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Cabral Libii (c) Droits réservés

« Régionales et activités des parlementaires au scanner », tel est le thème qui a réuni autour du plateau de L’Arène ce dimanche soir, le président du Parti camerounais pour la Réconciliation nationale(PCRN), Cabral Libii en duel avec son collègue député Samuel Moth, du RDPC Haut-Nkam dans le Littoral et deux autres co-panélistes ; le journaliste Augustin Guizanna de la Crtv et Jules Elobo de Magic FM.

L’honorable Cabral Libii a commencé par reconnaitre le flop enrégistré lors des régionales : « cette défaite aux régionales a été vécue comme un choc ». Comme le déclare le député, « Ma crainte après cette soirée électorale était d’avoir perdu la confiance de nos électeurs », exprime-t-il sa déception.

Une attitude qui n’émeut guère le président du PCRN : « Nous avons une trentaine de conseillers municipaux qui se sont comportés comme des mercenaires et qui ont trahi la confiance des électeurs qui leurs ont donné ce mandat », déplore-t-il.

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Toutefois, le candidat classé 3ème à la présidentielle du 7 octobre 2018 redoute la force de frappe de son parti politique dans la Mefou-et-Afamba, région du Centre où « nous n’avons aucun conseiller municipal mais nous avons obtenu 17 voix », se réjouit-il.

Ce qui l’amène à exalter les valeurs cardinales qui fondent de sa formation politique : « Au PCRN on travaille par conviction, on se fait élire par conviction. Nous n’achetons pas les voix », a retranscrit l’Hon. Cabral Libii sur twitter.

Pour ce qui du Nyong et Kellé, le fief électoral du juriste, « Je ne peux pas être tous les jours dans le NEK, je veux être Président de la République, je suis à la conquête des cœurs qui se trouvent dans toutes les régions du Cameroun », fait-il savoir.

Pour répondre aux détracteurs du PCRN qui le traitent de tous les maux, le camarade de parti de Nourane Foster est clair : « Personne ne peut attaquer la profondeur de nos idées. Nous sommes uniquement attaqués sur des balivernes telles que ‘’Cabral est un pion du régime’’ », lance-t-il avant de rappeler qu’au « PCRN, nous ne transigerons plus avec la discipline du parti ».

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Pour le bien-être du peuple qui l’a élu, l’initiateur du Mouvement 11 millions de jeunes se dit prêt à collaborer avec les conseillers régionaux de quelque parti politique qu’ils proviennent : « Je suis le député tous les Camerounais, si pour l’intérêt de notre pays, je dois collaborer avec des conseillers régionaux n’appartenant pas à ma famille politique, je le ferai », avoue-t-il.

Dans la même logique de changement, l’ancien étudiant à l’Université de Yaoundé 2-Soa émet le vœu de rencontrer le président Biya pour lui faire des suggestions : « J’aimerais rencontrer le Président de la République car il y a beaucoup de choses qu’il a dites et n’a pas faites. Et j’ai plusieurs propositions à lui faire », a-t-il souhaité.


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