Le débat sur l’alternance au Cameroun enfle dans le landerneau politique local. Pendant que Maurice Kamto et ses partisans dénoncé l’éventualité d’un pouvoir de gré à gré au sommet de l’Etat, Cabral Libii envisage une alternance par les urnes au pays.
Dans une précédente publication sur twitter, il a fait savoir que l’alternance à un prix à payer, soit par la rue ou par les urnes. « Tout ce qui est précieux sur cette terre a un prix. L’alternance à un prix et il faut le payer! Par la rue ou par les urnes, mais il faut le payer quand même. Si non, nous n’irons pas bien loin et le système à bout de souffle va se régénérer sous nos yeux », rappelait-il dans un autre tweet le lundi 22 juin 2020.
Le Président National du parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) dans un tweet le mardi 23 juin 2020, affirme que l’alternance par les urnes peut se faire, à condition que les camerounais en âge de voter s’inscrivent massivement sur les listes électorales. « L’alternance par les urnes est possible. Mais il faut en payer le prix. Ce prix est connu: Il faut s’inscrire sur les listes électorales en masse, voter en masse et faire bloc dans la surveillance des votes. Ce n’est que de cette manière que nous irons de victoires en victoires ! », déclare le Député de la Nation.
Pour atteindre l’objectif de l’alternance par les urnes, il invite les camerounais à ne pas suivre le discours des « passagers clandestins ». « Les passagers clandestins sont dangereux en raison de leurs innombrables distractions et diversion. Ils empêchent les esprits naïfs qui veulent payer le vrai prix de l’alternance par le vote (et même par la rue) de le faire. Leur nuisance a été souvent sous-estimée. Et pourtant… », affirme le candidat arrivé 3e à la dernière élection présidentielle sous la bannière du parti Univers de Prosper Nkou Mvondo.