Dans moins de 10 jours, notamment le 25 janvier 2020, ce sera le début effectif de la campagne pour les élections législatives et municipales au Cameroun. Ce moment de la vie politique du pays s’annonce riche en sons et en couleurs.
Une élection aux multiples enjeux
Entre les appels au boycott de certaines formations politiques de l’opposition, les frustrations séparatistes dans les zones anglophones, les assurances du gouvernement, les railleries contre les partis politiques engagés dans les élections, les échéances électorales du 9 février prochain promettent un spectacle légendaire.
Sur son compte Twitter le 15 janvier 2020, Cabral Libii, président national du Parti camerounais pour la Réconciliation nationale (PCRN), a exprimé ses inquiétudes au sujet des attaques dirigées contre lui : « Visiblement je serai plus attaqué aux législatives qu’à la présidentielle… C’est une véritable coalition qui se constitue en face… C’est un signe divin ! Le PCRN est une machine de guerre politique qui alignera des victoires par la Grâce de Dieu. Il était temps ! », a écrit celui qui se fait désormais appeler « Ajoulat des temps modernes ».
Les mobiles de la sortie de Cabral Libii.
Rappelons que le leader du Mouvement Onze millions des citoyens a été accusé e début de semaine, de vouloir détruire l’UPC : « Populations du Nyong et Kelle réveillez-vous ! Cabral Libii a pour seul mandat la destruction totale de l’UPC, certains appellent même son parti la nouvelle âme immortelle des Bassas. Il a déjà réalisé son projet à 75% en faisant annuler presque la totalité des listes de l’UPC », pouvait-on lire sur les affiches dans le département du Nyong-Ekelle, dont il est originaire.