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CAF – Claude Le Roy : « j’attends du nouveau président qu’il agisse, car tout n’a pas été fait par le passé »

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Le français Claude Le Roy dans une interview avec RFI a présenté le bilan élogieux d’Issa Hayatou et a fait des propositions à la nouvelle équipe dirigeante de la CAF, désormais conduite par le Malgache Ahmad Ahmad.


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Claude Le Roy – DR

Au lendemain des élections à la Confédération africaine de football (CAF), Claude Le Roy, actuel sélectionneur des Eperviers du Togo a accordé une interview à nos confrères de  radio France international où il a reconnu le travail abattu par Issa Hayatou et  a fait des propositions à la nouvelle équipe dirigeante, conduite par le Malgache Ahmad Ahmad. « Il y a des choses urgentes à mettre en place », affirme Le Roy.

Le problème d’âge

Selon le technicien français, le président Ahmad Ahmad  doit « s’attaquer au problème de l’âge des joueurs, dans certains pays. Au niveau international, l’Afrique est capable de gagner des titres chez les jeunes, mais pas chez les seniors. Il y a quelque chose qui ne va pas ». 

L’existence des catégories jeunes dans les de Division 1 et la formation des entraineurs

En plus, le coach du Togo pense que les nouveaux responsables de la CAF doivent « obliger les clubs de Division 1 en Afrique à avoir au moins deux équipes de jeunes engagées dans des championnats de jeunes ». « Il faut aussi mettre l’accent sur la formation des entraîneurs. On nous parle de Florent Ibenge (RD Congo) ou d’Aliou Cissé (Sénégal), mais ils ont été formés en France. Je sais que toutes ces politiques ont un coût, mais la progression du football africain passera par là », ajoute-t-il.

Développement du professionnalisme à l’africaine

Toujours dans le chapitre des propositions, l’ancien sélectionneur des Lions indomptables parle du professionnalisme à l’africaine. « Développer un professionnalisme à l’africaine. Ainsi, cela évitera à des milliers de jeunes africains de tenter de rejoindre l’Europe ou l’Asie, et parfois au péril de leur vie, pour gagner trois francs six sous. Si on leur propose des bonnes conditions de travail dans leur pays, avec un contrat type, ils resteront Pas tous, mais beaucoup.», poursuit-il.

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L’autonomisation des fédérations

« Il y a aussi quelque chose qui n’est pas viable : à 90 %, les sélections nationales dépendent totalement de l’État, y compris dans des pays comme le Sénégal ou la RD Congo. Ce n’est pas normal. Les fédérations doivent pouvoir trouver des sponsors. Que l’État aide, d’accord, mais dans des proportions moindres qu’actuellement. Il n’est pas normal que des sélections nationales ne puissent pas s’engager dans des qualifications pour la CAN ou la Coupe du Monde car elles on ne leur donne pas les moyens de se déplacer », conclue-t-il.


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