Calixte Beyala : « Ce n’est nullement l’âge de la femme qui tue, mais le viagra »

Dans une tribune publiée sur sa page Facebook, la romancière franco-camerounaise, Calixte Beyala est revenue de façon très subtile sur les circonstances de la mort du préfet du département des Hauts — Plateaux dans la région de l’Ouest Cameroun, dont le corps aurait été retrouvé sans vie le 13 janvier dernier dans une chambre d’hôtel à Bandjoun.

Alors que cette actualité demeure mystérieuse et troublante, les commentaires et analyses font rage sur la toile. Pour Calixte Beyala, cette situation serait due au fait que « les hommes se refusent de vieillir ». Du coup, même en âge avancé, ils sont souvent tentés de prendre « le renfort » pour retrouver leur juvénilité « bouffant des viagras et autres excitants pour s’assurer qu’ils en sont encore à leurs vingt ans… Pourtant… Quelle illusion ! », a-t-elle écrit sur sa page.

Lebledparle.com vous invite à lire l’analyse de Calixte Beyala posté sur son mur il y a quelques instants

« DU VIAGRA ET AUTRES BELLES CHOSES QUI TUENT NOS HOMMES.

Voilà, les hommes se refusent de vieillir ; pourtant, ils vieillissent plus vite que les femmes, mais contrairement à ces dernières, ils ne l’acceptent pas.

Les voilà à 40 ou 50 ans, couraillant partout, cherchant des très jeunes filles — qui n’y connaissent rien d’ailleurs — bouffant des viagras et autres excitants pour s’assurer qu’ils en sont encore à leurs vingt ans… Pourtant… Quelle illusion !

Comment leur expliquer qu’il est tout à fait naturel d’avoir un peu moins de formes à un certain âge, que si les femmes souffrent de ménopause, les hommes eux souffrent d’andropause ? Que si prendre un petit fortifiant de temps à autre peut s’avérer bénéfique, en consommer en permanence pour épater les jeunettes, fatigue le cœur… Ce qui explique cela qu’ils peuvent mourir de la belle mort, mais pour de vrai et ne plus jamais reprendre conscience ! Ce n’est nullement l’âge de la femme qui tue, mais le viagra. Bises à tous »