Telle est la position de Calixte Beyala au sujet du présumé mariage homosexuel à Akonolinga le samedi 31 juillet 2021.
Le fait n’a pas fini de susciter les polémiques dans les médias depuis une semaine déjà : un franco-suisse nommé Henry Paulin serait venu verser la dot d’un Camerounais connu sous le patronyme de Raoul Bengono à Akonolinga.
Considérée comme un « sacrilège » voire une « malédiction » pour bon nombre d’analystes, la pratique de l’homosexualité est de ce condamnée par la loi camerounaise.
Toutefois, romancière Calixte Beyala estime, sans pour autant approuver la dépénalisation de l’homosexualité au Cameroun, qu’il faille laisser libres les gens qui ont choisi ce camp : « Vous voulez jeter ces homosexuels là à la vindicte. Non. Ça se voit qu’ils ont été accepté dans cette communauté et pas qu’elle…Que voulez-vous qu’une mère fasse de son fils qui est homosexuel ? Je pense que sans toutefois légaliser cela, il faut laisser les gens être libres », a déclaré l’auteure de C’est le soleil qui m’a brûlée sur le plateau de « Le Club » présenté par Ernest Obama le dimanche 8 août 2021 sur Bews1.
Sur le même panel, le Pr Prosper Nkou Mvondo a considéré « les gens qui commettent ces déviances » de « malades ». Par conséquent, « Il faut plutôt les soigner. Ce n’est pas en les mettant en prison qu’on résoudra ce mal…», a proposé le président du parti Univers.