Me Alice Nkom, avocate et présidente du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (REDHAC), subit une pression croissante de la part des autorités. Convoquée à trois reprises par le préfet du Wouri, elle a vu sa dernière convocation notifiée par huissier pour le 19 novembre. Face à cette escalade, l’écrivaine Calixthe Beyala a exprimé sa solidarité indéfectible envers Me Nkom, saluant son combat inlassable pour les libertés et les droits humains.
« Alice Nkom ? L’Afrique toute entière ne compte pas une autre femme de son acabit. Le Cameroun se doit d’être fier d’avoir une femme d’une telle envergure, d’une si grande intelligence, d’un si extraordinaire humanisme ! On se doit tous de la protéger au-delà de nos opinions politiques ! On se doit tous de crier : vive Alice Nkom, vive le Cameroun. Il me souvient de cette grande Dame, traversant les océans pour s’en venir manifester avec moi contre les discriminations dont étaient victimes les minorités, manifestations qu’initiait alors, mon association le Collectif Égalité. Qui d’autre aurait pu faire preuve d’autant de solidarité, d’amitié et de fraternité ? Alice, nous t’aimons ! Calixthe Beyala », a-t-elle écrit sur sa page Facebook.