L’homme d’affaire, patron du groupe l’Anecdote est inculpé pour « complicité de torture », Justin Danwé et les commandos de la Dgre sont inculpés pour « filature, enlèvement et torture ». La thèse de l’assassinat n’est pas évoquée. Cela semble inquiéter les camerounais. Ce qui n’est pas le cas jusqu’ici pour Calixthe Beyala qui est satisfaite jusqu’ici de l’évolution de l’enquête pour faire la lumière sur l’assassinat de l’animateur Martinez Zogo.
Le crime sera requalifié
L’écrivaine pense qu’il ne faut pas s’inquiéter. « Certains camerounais, ou du moins la très grosse majorité est frustrée parce que le mot assassinat n’a pas été utilisé dans la qualification du crime commis contre Martinez Zogo. A mon avis, il n’y a aucune raison de s’en inquiéter outre mesure. Le juge d’instruction a extraordinairement bien fait son travail, soyons en heureux pour Martinez, pour sa famille et pour tout le Cameroun. Nous ne sommes même pas encore au procès. Au fur et à mesure que l’enquête avancera, le crime sera requalifié, j’en suis convaincue », écrit-elle.
« Ils espéraient que l’assassinat de Martinez Zogo serait passé inaperçu comme celui du journaliste Wazizi. Ils tournedinguent, pris les deux mains dans le sang. Un adage dit : » Mille jours pour le voleur, un pour le patron. » », a-t-elle dans une précédente publication.