L’écrivaine franco-camerounaise, s’est exprimée ainsi dans un entretien accordé au magazine C’Komment, parution de cette semaine. L’auteur d’une trentaine de roman donne les bons et les mauvais points à certains candidats de la dernière élection présidentielle au Cameroun.
A la question de savoir quel est regard sur l’univers politique camerounais, Calixthe Beyala affirme avoir été passionnée par l’élection du 7 octobre 2018 et que Cabral Libii, candidat pour le compte du parti UNIVERS, ainsi que Joshua Osih, candidat du SDF, l’ont marqué au sortie de ce scrutin présidentiel.
« J’ai été passionnée par les élections, j’ai eu des gars comme Cabral Libii qui m’ont beaucoup intéressé de par leurs réflexions, leurs projections, de par le calme aussi parce qu’un homme politique se doit d’être calme et rassurant et ce garçon m’a paru très rassurant quant au futur. Pareil pour celui qui s’appelle Osih qui m’a paru aussi quelqu’un de très pondéré, qui sait reconnaître ce qui est et proposer des choses pour aller de l’avant. C’est de ce genre d’hommes politiques que le Cameroun a besoin, pour demain », indique l’écrivaine.
Cabral a été le plus jeune candidat à cette élection présidentielle et a créé la surprise en terminant troisième du scrutin. Joshua Osih par contre a été la grande déception de cette présidentielle, par rapport à son parti le SDF, dont l’ancien candidat Ni John Fru Ndi a été le dauphin lors de la présidentielle 2011.
Dans cet entretien, Calixthe Beyala annonce la sortie prochaine de son nouveau roman, quatre ans après le dernier. La raison de cette longue absence a été du à ses occupations pour la construction et la finition de sa maison, apprend-on.