Fin de l’ère Bongo au Gabon
Dans une publication sur son compte Facebook, l’écrivaine franco-camerounaise Calixthe Beyala a exprimé son soutien aux putschistes au pouvoir au Gabon et a partagé ses opinions sur la situation politique en Afrique. « Vive le Gabon libre ! Vive l’Afrique ! Vive Oligui Nguema, le reste, on s’en fiche ! Vive le peuple gabonais ! », écrit la femme de littérature.
Dans sa publication, Calixthe Beyala exprime son soutien à l’armée gabonaise qui a renversé Ali Bongo et critique le règne prolongé de la famille Bongo au pouvoir. « La famille Bongo s’est accaparée du pouvoir depuis 55 ans au détriment des autres Gabonais. Tout mon soutien à cette armée patriote qui a renversé Bongo fils », ajoute la romancière.
Un doigt accusateur sur les dirigeants africains
Elle évoque également des réflexions sur la situation politique et médiatique en Afrique, ainsi que sur le rôle des dirigeants et des médias. « Rions ensemble : Et si les dirigeants de l’Afrique Centrale aidaient surnoisement à amplifier les critiques contre la France pour que leurs peuples oublient qu’ils sont les premiers pilleurs et meurtriers de leurs nations ? C’est juste une question. En effet, les événements se déroulent en Afrique de l’ouest et c’est l’Afrique centrale qui tonne, pourquoi ? Depuis quelque temps, on ne parle plus des meurtres et autres malversations en Afrique Centrale ! On parle exclusivement de la France. Celle-ci au Cameroun n’a que 9% de parts de marchés. Si tout ceci n’était que pure diversion ? Juste une pensée. Je ne faisais que passer ! », poursuit l’activiste politique.
« L’Afrique fonctionne selon la logique stalinienne : » Dans un vote, ce qui compte, ce ne sont pas ceux qui votent, mais ceux qui comptent officiellement le vote ! » », pense Calixthe Beyala.