L’écrivaine Calixthe Beyala qui a quitté le plateau de l’émission « L’Arène » sur Canal 2 international en plein direct et traité des journalistes de « Con » et « Obsédé sexuel » a réagi sur sa page Facebook lundi.
Dans son post intitulé « Les brûlés de l’Arène de Canal 2 Cameroun », sur sa page facebook, la romancière Calixthe Beyala est revenue sur son passage à l’émission l’Arène de dimance soir. D’entrée de jeu elle rappelle que c’est par amitié et sur insistance du présentateur Rodrigue Tongué qu’elle a décidé de venir à l’émission : « Me voilà acceptant gentiment d’aller faire honneur à mes frères sur un plateau de télévision au Cameroun, et ce, après moult appels de l’animateur, me suppliant de venir », déclare-t-elle.
Sur le plateau, «qu’y trouve-je ? », s’interroge-t-elle. Elle répond en poursuivant, « Des gars à vous faire croire que vous êtes dans une porcherie, pas à la télévision ». Cela va se traduire par « des agressions verbales pour vous accueillir, des insistances stupides sur votre vie privée bien passée de mode », ajoute-elle. De manière subtile et inavoué pourrait-on dire, madame Beyala met l’accent sur son accrochage avec Jules Perry Wandji, en le qualifiant de savant non sachant : « Un dernier type voulant jouer au savant mais qui n’est même pas un sachant », a-t-elle précisé.
« Et comme face aux sauvageons, je sais être un peu plus sauvageonne, j’ai procédé à un massacre à la tronçonneuse », poursuit-elle pour souligner sa réplique. D’ailleurs, elle pense que son acte a été une leçon pour ces journalistes : « J’espère que les types apprendront à faire le distinguo entre une interview et une agression gratuite », a-t-elle conclue.
La franco-camerounaise, n’est pas à son premier dérapage en direct à télé. En Avril 2011 elle a offert aux téléspectateurs de France 24, ce même scénario, lors de l’émission spéciale sur la chute de Laurent Gbagbo. Bien avant en 1999, sur le plateau « Tout le monde en parle », Calixthe n’a pas été tendre envers Michel Polac, journaliste Français et critique d’art exprimant son souhait de quitter le plateau, après des injures de cette dernière.