Les réponses de ses détracteurs montrent selon elle, que ce sont des personnes qui sont dans un moral délabré. « Rions, mes amis. Je pose un problème politique de succession, voilà qu’on me bassine avec des oh frustrations, de oh ménopause, des oh piment ! On dirait que ces gens-là ont un petit zizi à la place du cerveau ! Qu’ils vivent dans un bordel géant ! Normal qu’avec des types pareils le Cameroun soit dans un tel état de délabrement moral, psychologique, spirituel et moral. Et c’est normal que comme un seul homme et d’une seule voix, tous les camerounais disent : » Non à la succession de père en fils ! Non, le Cameroun n’est pas un Royaume ! « », écrit-elle.
Elle pense que tout combat commence à partir des frustrations. « De par son essence, tout combat nait d’une frustration, qu’elle soit d’ordre personnelle, sociale ou collective. Ceux-là qui se déclarent les seuls capables de diriger le Cameroun, feraient mieux de repartir quelque peu à la compréhension psychologique de l’homme et de leur environnement ! Ils sont bien stupides ceux qui débitent cette phrase comme une rhétorique servant à discréditer ma parole. Ils sont de facto inaptes à diriger le Cameroun. Ils l’ont fait pendant quarante ans ! », ajoute-t-elle.
Elle ne vole pas le pays comme ceux qui gouvernent. « Voilà des gens qui pillent tout l’argent du pays, achètent des immeubles dans le monde, construisent des chambres fortes partout et demandent à leurs concitoyens : » Tu es qui ? Tu as fait quoi pour le Cameroun ? » La réponse mes amis est simple : Au moins moi, je n’ai pas pillé mon pays ! », précise-t-elle avant de souhaiter « Bonne fête de la noël ».