Elle déplore l’apologie de la Russie par les panafricanistes des réseaux sociaux en jetant en pature les autres pays occidentaux. « Le panafricanisme n’est pas à l’origine de la présence russe en Afrique. Ce grand mouvement prône la liberté totale de l’Afrique et la création d’états fédérés. Ce mouvement qui existe depuis plus d’un siècle, qui a évolué, n’a jamais accepté qu’un pays qu’il s’agisse de la Russie ou l’Occident, s’incruste en Afrique. Le démantèlement des bases militaires étrangères en Afrique, la non utilisation du franc CFA, ont toujours été depuis 30 ans, la lutte essentielle des Panafricanistes. Il s’agit des mesures qui prônent le bien être de l’Afrique et non la haine de la France ! Il y a plus de 12 millions d’africains descendants français, devrait-on les rejeter ? Et durant toutes ces années, les panafricains des RS étaient absents. Ou s’activaient à d’autres choses ! », écrit la femme de littérature.
Le panafricanisme est antiraciste.
« Les panafricains des réseaux sociaux (inconnu du bataillon panafricain) sont partis négocier avec les russes, les turcs ou les iraniens pour des besoins personnels et certaines élites africaines ont profité de l’aubaine. Il ne s’agit pas là, de notre pensée, même si ces actions ont permis à la France de comprendre la gravité de la situation. Les choses rentreront dans l’ordre, car les russes partiront eux aussi ! », ajoute la romancière. « La Russie développe la RCA, rions un peu ! Elle a construit une usine de Vodka appelée WanaWa pour mieux détruire ce peuple », poursuit Calixthe Beyala dans une autre publication.