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Calixthe Beyala : « S’inscrire sur les listes électorales au Cameroun est une obligation »

L’écrivaine a fait cette déclaration sur son compte Facebook, comme l’a constaté Lebledparle.com.

Beyala Calixthe journal
Calixthe Beyala, Ecrivaine - DR

L’opération d’inscription sur les listes électorales pour l’année 2023 au Cameroun sont en cours. Et l’écrivaine invite les camerounais à s’inscrire massivement pour choisir le moment venu leurs dirigeants. « S’inscrire sur les listes électorales au Cameroun est une obligation, pour choisir et non subir le Cameroun de demain », écrit-elle.

Affaire Martinez Zogo

Une certaine information en circulation sur la toile stipule que l’animateur Martinez Zogo ne serait pas mort. Elle estime que cela est cynique. « Faire croire au peuple camerounais que Martinez serait vivant, alors qu’il n’est plus, en faire des titres de journaux, relève d’un cynisme hors du commun », écrit la femme de littérature.

Une position partagée également par son compatriote Baudelaire Kemajou. « Justice pour Martinez Zogo. Avec ce qui se raconte sur les RS, L’Etat devait prendre des mesures de sécurité autour de la dépouille de MZ. Les Criminels sont capables de changer ou de faire disparaitre le corps à la Morgue  pour après dire que MZ n’est jamais mort ou que le corps à la Morgue n’est pas le sien ou qu’il faut refaire les tests ADN. Il faut anticiper sur des faits criminels et la vigilance doit être de mise », a-t-il écrit sur Facebook.

Les raisons du retard du Cameroun

La romancière semble connaitre pourquoi le pays de Paul Biya ne décolle pas. « Qu’est-ce qui pourrait expliquer qu’un si grand pays comme le Cameroun accuse un si grand retard sur le plan politique, économique et culturel ? Une des raisons et non la seule est que nos homme vivent des phantasmes. Ils parlent des richesses et d’argent qu’ils ne possèdent pas, du pouvoir qu’ils n’ont pas et des femmes qu’ils n’auront jamais. La phrase la plus courante au pays des Lions Indomptables est la suivante :  » Tu sais qui je suis ?  » Ou encore :  » Tu sais à qui tu parles ? » », écrit Calixthe Beyala dans une autre publication sur Facebook.

Pour approfondir :   Cameroun : pour le MANIDEM, « la requête des "patriarches béti " est politiquement scandaleuse »

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