Un ouvrage de « réflexions d’un libre penseur, avec ses ambiguïtés, ses paradoxes », voilà entre autres les mots de description de l’ouvrage « Mongo Beti parle ». De son vrai nom Alexandre Biyidi Awala, Mongo Beti n’y est pas allé de main morte dans sa description de Calixthe Beyala. Pour le Camerounais, Calixthe Beyala fait du plagiat qu’elle aurait justifié « en disant quelque part que « tout le monde fait ça ».
« Mongo Beti et moi nous ne nous étions jamais rencontrés »
Toute chose qui n’a pas plus à l’écrivaine franco-camerounaise, qui n’a pas tardé à répondre sur sa page Facebook ce mercredi 18 janvier, comme l’a constaté Lebledparle.com.
« Certains propos mis dans la bouche de Mongo Beti, me laissent perplexes quand ils ne me font pas doucement sourire.
1. Mongo Beti et moi nous ne nous étions jamais rencontrés. Je savais qu’il existait, sans doute avait-il connaissance de mon existence ? Mais nous ne nous connaissions pas. Pas une seule fois, le destin avait fait en sorte que nos chemins se croisent et nous ne nous étions jamais parlés !
2. Je me demande toujours comment aurait-il fait pour savoir qui j’étais, qui je rencontrais, ce que je faisais ?
3. C’était impossible ! A moins que ceux qui utilisent ces textes pour m’insulter ( je peux me vanter, je n’ai pas une casserole que je traîne, donc les gens inventent des histoires ) lui aient prêté ces mots ! Autrement dit, Mongo Beti passerait pour un pauvre calomniateur, jaloux et médisant, permettez-moi d’en douter !!!!
4. Mongo Beti et moi, n’étions pas de la même génération ; il était plus âgé que mes parents et mes activités gigantesques en ces temps là, ne m’avaient pas donnée l’occasion de le connaître.
5. Ceux qui m’ont connue en ces temps-là comme les Henri Lopès, les Tchicaya Um Tamsi, les Sony Labu Tamsi, Kourouma, Cesaire, Pépin même si j’étais plus jeune qu’eux (parce que nous appartenions à des très grosses maisons d’éditions dont les activités littéraires s’entrecroisaient ) et bien d’autres savaient très bien que je ne vivais pas en HLM, au regard des ventes de mes livres, mais dans un gigantesque appartement Boulevard Voltaire au dernier étage, et avant cela dans un appartement de 4 pièces, dans le 20ème !
Enfin, je ne connaissais personne de l’entourage de Chirac.
Si c’est un proche de Mongo Beti qui balance ces insanités, qu’il l’écrive ! Qu’il m’écrive et dise le contraire de ce que j’affirme !
De grâce, laissez cet auteur reposer en paix. On ne s’était jamais rencontrés pour que je puisse porter le moindre jugement sur lui et l’inverse est vrai ! »
Rappelons que Mongo Beti est décédé le 08 octobre 2001 à Douala.