Calixthe Beyala enchaîne les sorties sur les réseaux sociaux. Dans le registre qu’elle maîtrise le mieux à savoir l’écriture, l’écrivaine s’est de nouveau illustrée par un pamphlet vis à vis de certains politiciens.
Beaucoup se lancent en politique non pas par convictions, mais pour en faire leur gagne-pain. Un état de chose que déplore l’auteur du roman « Maman a un amant » dans une publication effectuée le 23 décembre sur Facebook. Pour elle, il est impératif d’avoir préalablement un métier avant d’envisager une carrière politique. «Avant d’entrer en politique, il convient d’avoir un métier qui vous assure de quoi loger, manger, éduquer vos enfants…être autonome financièrement», affirme-t-elle.
« Faire de la politique c’est avoir les moyens de sa politique »
S’engager en politique en étant à l’abri du besoin, c’est éviter de tomber dans l’errance en quête de pitance. « Faire de la politique sans aucun moyen économique c’est courir le risque d’une errance politique, c’est aussi courir de parti en parti en quête de pitance, c’est tout sauf faire de la politique », précise Calixthe Beyala. « Faire de la politique c’est avoir les moyens de sa politique qui vous permet d’avoir une idéologie et des positions bien à vous. C’est avoir les moyens pour demeurer incorruptible », poursuit-elle. Le texte de la romancière est en totale adéquation avec l’actualité politique récente au Cameroun où, de nobreux militants brillent par leur instabilité.