Invité le 19 octobre 2016 de l’émission Le mensuel (CRTV-télé), le Directeur Général de la compagnie aérienne du Cameroun, Ernest Dikoum, a expliqué que l’interruption de vols de la Camer-co vers la France nait du désir d’éviter des dépenses inutiles à l’entreprise.
Camair-Co ne dessert plus la capitale française depuis un moment. Ce qui oblige ses habituels clients à se rabattre sur les compagnies aériennes étrangères pour rallier Paris. La mesure d’interruption fait partie du train de mesures de redressement prises au cours d’une récente réunion du conseil d’administration tenue à Douala. «Nous allons passer par des étapes très difficiles. On n’a pas fermé Paris. Par contre on a suspendu le programme de Paris. Les opérations de Paris sont suspendues parce qu’il y avait des vols où l’on ne comptait que deux passagers. Je pense qu’une opération qui coûte aussi cher devrait être mieux organisée et c’est à cette tâche que nous sommes en train de nous atteler», a-t-il fait savoir.
Le nouveau top management de Camair-Co mise aussi sur l’exploitation des vols dans le pays pour gagner de l’argent. La réduction du personnel jugée pléthorique est aussi à l’ordre du jour. Des licenciements sont annoncés depuis quelques semaines.
Le 26 juillet 2016, le Président de la République du Cameroun, Paul Biya, approuvait le plan de redressement que lui avaient soumis les experts de Boeing consulting, filiale du constructeur américain Boeing. Il proposait entre autres qu’en plus des 5 avions dont dispose déjà Camair-Co qu’elle puisse acquérir 9 autres d’ici à 2019-2020. Boeing et le Cameroun ont signé le 15 décembre 2015 un contrat en rapport avec le plan de redressement de Camair-Co