Après la répression des manifestations organisées par le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) le 26 janvier passé, plusieurs autres formations politiques et organisations de la société civile viennent de se joindre au parti de Maurice –actuellement en prison –pour poursuivre les « marches blanches » contre de régime de Yaoundé.
Parmi les formations politiques concernées, figurent en bonne place le Social democratic Front (SDF) – dont le leader Ni John Fru Ndi a demandé la libération sans condition de Maurice Kamto et toutes les autres personnes interpellées dans le cadre des manifestations du samedi 26 janvier – , le mouvement Now d’Akere Muna, le Cameroon people ‘s party (CPP) de Kah Walla. Y figurent également l’Alliance des Forces progressistes (AFP), le MODECNA et le Conseil camerounais de la Transition (CCT) tenu par l’exilé politique Patrice Nouma.
Avec son mouvement de la société civile Offre Orange, Hilaire Kamga se joint à cette coalition, ainsi que des organisations de la diaspora camerounaises.
Dans un communiqué (ci-dessous) publié par le secrétaire général du MRC Ndong Christopher ce 29 janvier, le parti de Maurice Kamto dit se réjouir de ces jonctions. Il invite ces différentes organisations qui ont fait des déclarations après l’arrestation le 28 janvier du patron du MRC et ses acolytes, à réagir promptement pour une synergie en vue de poursuivre les manifestations dès le 02 février comme initialement prévue.
En effet, dans son discours du 31 décembre 2018, Maurice Kamto affirmait que les manifestations qui commenceront le 26 janvier 2019 contre le « hold-up électoral », les crimes commis dans les régions anglophones et le scandale financier de la CAN 2019, seraient continues. Une démarche que veut suivre son parti, malgré son incarcération, ainsi que plusieurs autres leaders et des centaines de manifestants du parti.
Ci-dessous, le communiqué du MRC :