Mardi 7 mai 2019, le coordonnateur national du Comité national de Désarmement, de démobilisation et de Réintégration des ex-combattants (CNDDR), Francis Fai Yengo, a indiqué à la presse que 165 ex-combattants de Boko Haram, dont un tiers était membres du groupe séparatiste armées, ont déposé leurs armes en se rendant aux autorités
A en croire par Fai Yengo, ces ex-combattants sont repartis dans la région de l’Extrême-Nord (109) où Boko Haram est actif depuis 2014, et les deux régions anglophones du Nord-Ouest (21) et du Sud-Ouest (35), secouées par les affrontements entre les séparatistes armés et les forces gouvernementales depuis octobre 2017.
« D’autres ex-combattants qui ne sont pas comptabilisés rejoignent directement leur famille sans passer par le comité », a-t-il signalé.
Ces chiffres ont été dévoilés à l’issue de la première réunion d’évaluation des activités du CNDDR, tenue le 7 mai et présidée par le Premier ministre camerounais Joseph Dion Ngute.
Créé fin 2018 par le président Paul Biya, le CNDDR a pour mission de gérer le retour à la vie civile des ex-combattants de Boko Haram et des groupes armés des régions anglophones désireux de répondre favorablement à l’offre de paix des autorités camerounaises.