À peine remise des inondations meurtrières qui ont fait près de 40 victimes, la région de l’Extrême-Nord est à nouveau confrontée à une grave crise sanitaire. Une épidémie de choléra a éclaté dans les districts de Maroua 1 et Maroua 2, frappant tout d’abord une famille puis se propageant rapidement. En l’espace de quelques jours, le nombre de cas suspects et confirmés est passé de 2 à 17.
« La maladie a déjà été déclarée. Nous sommes à 17 cas, nous devons donc sensibiliser les populations pour qu’elles commencent à prendre les mesures barrières. La première règle, c’est la propreté », a fait savoir Jean-Marc Ekoa Mbarga au Poste nationale de la CRTV.
Face à cette situation, le préfet du Diamaré, Jean Marc Ekoa Mbarga, a pris les devants. Selon nos informations, l’autorité administrative a lancé ce week-end une vaste campagne de sensibilisation pour enrayer la propagation de la maladie. Accompagné des services de santé, il s’est rendu sur le terrain pour sensibiliser les populations, en particulier les commerçants, à l’importance de respecter rigoureusement les règles d’hygiène.
Pour lui, le choléra est une « maladie de la saleté ». Il les appelle par exemple à éviter d’étaler les produits alimentaires par terre ou encore d’exposer certains comme la viande et de laisser les mouches s’y poser.
Les districts de santé de Maroua 1 et Maroua 2 sont en état d’alerte maximale tandis que toute la région s’active en prenant des dispositions pour arrêter la propagation de l’épidémie.