Cameroun : 19 mille nouveaux cas de SIDA détectés par an

De nos jours, dans un échantillonnage de 10 personnes infectées, le ratio est de 9 filles pour 1 garçon de 12 à 24 ans touché par le VIH/SIDA au Cameroun.

 Bien qu’en nette régression, le taux de prévalence national reste un signal fort pour l’implication de tous dans la lutte contre cette pandémie qui continue de faire des ravages surtout parmi les adolescents.

Pour ce 4e mois camerounais de lutte contre le SIDA, loin des slogans militants et savants de bureaucrates, il est plus que jamais question « d’agir ensemble pour protéger les enfants et les adolescents ».

ET parce que nul n’est à l’abri de cette maladie qui continue de faire son sillon sur la santé de notre population, il est important pour chacun de se protéger, car « l’avenir… le succès dans la vie… le bien-être…. dépendent de la santé ». Et comme dit l’artiste Guyzo l’Amour, avec tout ce que l’État et ses partenaires offrent dans la prise en charge gratuite des personnes atteintes : « mourir aujourd’hui à cause du SIDA est comparable à un suicide. »

 La nouvelle stratégie de combat rimant avec la donne politique, la solution locale apparait comme la plus efficace dans un climat où la décentralisation implante tout doucement ses racines.

Pour Arsene Azandossessi de l’UNICEF : « les adolescents doivent être des acteurs parce qu’ils sont une partie de la solution ».

En plaçant ce 4e mois sous le thème : « les communautés font la différence », c’est dire combien la participation des communautés, des familles et de chaque individu est capitale pour renverser la vapeur dans notre pays où 19 mille cas restent encore signalés chaque année.

Avec comme cheval de bataille la stratégie 90/90/90, le succès passe par le dépistage systématique de toute personne en consultation dans les Formations sanitaires du pays (sans exception), à la prise en charge de tout malade dépisté positif et à l’accompagnement de ce dernier afin d’annuler sa charge virale.

Pour le Secrétaire d’État à la Santé en charge des épidémies et des pandémies, c’est ensemble que la victoire peut être gagnée : « j’invite chacun à prendre en main son destin… et les autorités (administratives, politiques, traditionnelles et religieuses) à accompagner les populations ».

De la volonté, il en faudra, individuelle et collective, si on veut remporter la victoire contre cet ennemi commun qu’est le VIH/SIDA.

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