C’est la substance d’un communiqué du ministre des Finances publié vendredi 06 juillet
Ces 412 établissements de microfinance (EMF) autorisés à exercer sont invités à s’approprier le nouveau dispositif de la Cobac relatif à l’activité.
Ces structures, qui contribuent à 10% au financement de l’économie nationale, apprend-on officiellement, étaient au nombre de 500 en 2015 et sont réparties en deux catégories.
A savoir, les Emf indépendants et ceux évoluant en réseau. En ce qui concerne la catégorie des Emf indépendants, elle est constituée de 117 de première catégorie, 47 de deuxième catégorie et trois de troisième catégorie.
Quant aux Emf en réseau, on y retrouve 169 du réseau Camccul, sept du réseau Reccucam, neuf du réseau UCCGN, 27 du réseau A3C, neuf du réseau North west farmers organisations credit house (Nowefoch), 18 du Réseau Binum tontine et six du réseau Mucadec 6.
Ce sont donc 412 Emf au total qui vont exercer, le même nombre que l’année dernière, contre 418 seulement en 2016 et 500 en 2015.
Via cette publication le ministère de tutelle interpelle également des acteurs du secteur à prendre connaissance du nouveau dispositif réglementaire, dont l’objectif majeur est un meilleur encadrement, afin de garantir une stabilité du secteur. Ce dispositif a été détaillé aux responsables des établissements de microfinance de la Cemac, rassemblés le 26 juin 2018 à Yaoundé, la capitale camerounaise.
Les EMF des six pays de la Cemac ont jusqu’au 1er janvier 2020, pour s’y conformer à ce nouveau dispositif réglementaire qui contribuera par exemple à une nouvelle stabilité et palliera tous les dysfonctionnements constatés par le passé et qui ont conduit à des crises.