Ils ont atterri à l’aéroport de Yaoundé Nsimalen cette nuit de lundi aux environs de 23h grâce à une action du gouvernement et de l’organisation internationale des migrations (OIM).
Ces 250 migrants camerounais clandestins qui étaient en situation difficile en Libye. Ils étaient en détention à Zouara, sur la côte ouest libyenne et ont été rassemblés à Niamey au Niger pour regagner le pays. Selon Journal du Cameroun qui a aussi relayé l’information, 9 femmes parmi les migrants camerounais rapatriés de Libye portaient une grossesse. certaines autres femmes sont revenues avec enfants à la main.
Les 250 candidats à la migration qui ont volontairement accepté de retourner au Cameroun, vont bénéficier d’un appui financier de l’Etat. Chacun des 250 rapatriés recevra un montant de 65 000 FCFA pour retourner dans leurs familles comme l’a rapporté Lebledparle.
À côté de ces actions entreprises individuellement par les Etats africain pour ramener leur ressortissant dans leur pays, le Président de la Commission de l’union africaine (UA), a lancé un appel pour ction commune pour soutenir les migrants. « Je lance un appel à tous les Etats membres de l’Union africaine, au secteur privé africain et aux citoyens africains, pour qu’ils fassent des contributions financières en vue d’aider à alléger les souffrances des migrants africains en Libye », a déclaré le tchadien Moussa Faki Mahamat sur sa page twitter.
Le premier pays africain à répondre favorablement à cet appel est le Rwanda qui est prêt à épauler l’Union Africaine pour le rapatriement des migrants et à en accueillir sur son sol. « Je me réjouis de relever que le #Rwanda nous a contacté pour non seulement marquer sa disposition à contribuer au transport de la Libye des migrants africains qui le désirent, mais également à accueillir sur son sol un grand nombre d’entre eux », indique Moussa Faki Mahamat sur sa page twitter.
Pour rappel, une enquête diffusée le 14 novembre par la chaîne américaine CNN a prouvé que des migrants africains en partance pour l’Europe avaient été vendus par leurs passeurs pour des sommes allant de 500 à 700 dinars libyens, soit entre 300 et 435 euros.