Après la décision du sous-préfet de Douala 1er, mercredi 22 Aout, qui interdit la marche du principal parti de l’opposition camerounaise qui proteste contre la présence de bureaux de vote dans les casernes et le palais présidentiel, des velléités de désobéissances sont observées.

Mercredi Jean Marie Tchakui Moundie, le sous-préfet de Douala 1er a interdit la manifestation que souhaite organiser le président régional du Sdf, Jean-Michel Nintcheu pour dire non à la présence de bureaux de vote dans les casernes et le palais présidentiel. Le parton de Douala 1er motive sa décision par le fait qu’il souhaite préserver l’ordre public.
Une décision qui n’a pas reçu l’assentiment de la direction de ce parti pour le Littoral. Le président régional du Sdf, Jean-Michel Nintcheu, l’auteur de cette demande de manifestions, a fait savoir jeudi 23 Aout que ladite manifestation aura lieu malgré l’interdiction du gouvernement, apprend Lebledparle.com
Les militants du Sdf pourraient donc tenir un meeting au siège de leur parti à Douala avant de descendre dans les rues le 15 septembre.
En mai 2018, le parti de Fru Ndi adressait déjà une correspondance à Elecam pour attirer leur attention afin de se conformer au Code électoral en vigueur au Cameroun en supprimant les points de vote dans ces espaces fermés d’accès.
« Au regard de la loi, le bureau de vote doit être situé dans un lieu public, ouvert au public. Or, les casernes sont des lieux publics ouverts au public. Donc aucun argumentaire selon la loi ne peut sous-tendre la suppression ou le retrait des bureaux de vote ouverts dans ces lieux », avait Abdoulkarimou, le Directeur Général des Elections au SDF, dans un entretien accordé à Jeune Afrique.
De son coté, le sous préfet de Douala 1er appelle les cadres du parti à poser leurs revendications aux autorités compétentes au lieu de descendre dans la rue.